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Transcrit par TurboScribe.ai
Bonjour à tous, nous sommes le 31 juillet et nous terminons ce beau mois de juillet avec la fête de Saint Ignace de Loyola. Que cesse le combat, que cesse le feu. Saint Ignace de Loyola, bien homme de son temps, de ce XVIe siècle, troublé par toutes ces guerres intestines entre la France et l’Espagne, entre ces villes aussi.
Lui qui était un soldat et qui fut blessé à Pampelune, il reçut un boulet de canon sur sa jambe qui le brisa et qui le força à être alité pendant un an. Et cette retraite forcée, ce pèlerinage quelque part forcé, l’amena à lire et à se convertir profondément. Et à changer de vie.
Comme quoi, je dirais, ce qui vient contrarier notre vie et parfois la chose la plus belle dans notre vie, celle qui change radicalement. Pendant cette convalescence, il demanda bien sûr des romans de chevalerie et des récits de bataille, mais en lui apportant la vie de Jésus, un recueil de vie des saints. Et cette lecture lui fit prendre conscience que, peu à peu, ces vieux fantasmes de prouesse guerrière et de conquête galante laissaient tout ça un sentiment de vide.
Tandis que, alors qu’il s’imaginait mettre toute sa force au service du Christ, il se sentait plein d’énergie. Cette expérience de désolation et de consolation fut son initiation au discernement des esprits et décida de changer de vie et de se donner à Dieu. En 1522, guéri de ses blessures, il partit en pèlerinage, après avoir déposé son épée au pied de la statue de Notre-Dame de Montserrat et donné ses riches vêtements à un mendiant croisé sur la route.
Là, il s’installa d’abord dans une grotte, il passa près d’un an à servir les déshérités, à prendre des notes sur les expériences de prière. Ces notes deviendront un jour les exercices spirituels, cadre de retraite dirigée que nous utilisons encore aujourd’hui. Il a compris en fait, il est allé à Paris, c’est ça qui est extraordinaire, avec Saint-Pierre-Favre et François-Xavier, et bien il a compris que c’était là qu’il fallait construire cet ordre nouveau, l’ordre des jésuites, dont le monastère serait le monde, et rejoindre les gens là où ils étaient.
Et on sait l’extraordinaire développement de cet ordre. Ce qui est intéressant dans cette fête de Saint-Ignace de Loyola pour nous, c’est de discerner ce qui finalement nous rend vides, et ce qui au contraire nous rend plein de paix, de joie, et courir là, mettre toute notre force au service de l’évangile du Christ Jésus, car seul Jésus peut nous combler avec la Vierge-Marie des anges et tous les saints, dont il avait une très grande dévotion. Être jésuite, c’est être ami de Jésus, il n’y a pas besoin de rentrer dans la compagnie de Jésus, mais grâce à Saint-Ignace de Loyola, nous avons compris que seul Jésus peut combler notre vie.
Qui a Jésus a tout. Soyez bénis pour terminer ce mois de juillet, 31 juillet, que cesse le combat extérieur, et prenons les fortes armes de la foi, de l’espérance, de la charité. À mes chers amis, soyons des chevaliers, nouveaux chevaliers de l’ère moderne, en étant des amis de Jésus.
Transcrit par TurboScribe.ai
