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Transcrit par TurboScribe.ai

Bonjour, chers frères et sœurs, nous sommes le vendredi 24 octobre. En ce jour, autrefois, nous fêtions les Raphaël, parce que c’était ainsi que les archanges avaient été placés. Mais j’aimerais que nous puissions fêter aussi Saint Antoine Marie-Claret, qui disait que l’amour du Christ nous aiguillonne.

Celui qui aime vraiment Dieu aime aussi le prochain. C’est la fête des Florentins, des Florentines et aussi des Magloire. Alors je leur souhaite une très belle fête à toutes et à tous.

L’apôtre Paul, aujourd’hui, nous donne une leçon dans la lecture de l’Évangile, que nous ne soyons pas étonnés d’être fragiles et vulnérables, mais que nous placions notre vulnérabilité pour que la force de la grâce du Christ triomphe. Soyons honnêtes et sincères dans notre démarche de conversion, en sachant que tout vient de Dieu et que sa grâce nous porte, mais que nous sommes faibles et fragiles pour pouvoir regarder mon frère ou ma sœur avec cette compassion et cette miséricorde, avec la même que le Seigneur ne me regarde moi-même. Voilà ce que dit l’apôtre.

Frère, je sais bien, je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir. Je ne fais pas le bien que je voudrais et je commets le mal que je ne voudrais pas.

Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi. Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc en moi cette loi. Ce qui est à ma portée, c’est le mal, mais au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.

Mais dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi qui combat contre la loi, qui suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présent dans mon corps. Malheureux homme que je suis, qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort, mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. Voilà.

En se vendant dit, livrons-nous à la croix du Christ, livrons-nous de tout notre cœur en méditant les mystères du rosaire, les mystères douloureux, avec Marie. Oui, ce que Jésus a fait pour ses apôtres, qui étaient des hommes de chair et de sang comme nous, lents à croire et, je dirais, pronds à la colère et tous les emportements, eh bien, il peut le faire en nous aussi, Seigneur. Que ta grâce triomphe.

Me voici, Seigneur. Me voici pour faire ta volonté. Que tu sois au début de mon action et à la fin de mon action.

Voilà pourquoi, Seigneur, fais de moi aussi le porteur de ta parole, que je la médite jour et nuit, que je sois aussi cet homme de prière, cette femme de prière, cet homme de parole, cette femme de parole. Mets ma parole dans mon cœur, qu’elle sorte de ma bouche et qu’elle éclaire le chemin que j’ai à prendre aujourd’hui, en ce 24 octobre. Soyez béni.

Belle semaine à vous tous.

Transcrit par TurboScribe.ai