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Transcrit par TurboScribe.ai

Bonjour à tous, nous sommes le samedi 13 septembre, nous allons terminer cette belle semaine mariale de la Nativité jusqu’au Saint-Nom de Marie avec quelqu’un qui a su chanter aussi la Vierge Marie de manière incomparable, tellement qu’on l’appelait Bouche d’or, Saint Jean Chrysostome. Saint Jean Chrysostome, évêque, docteur de l’Église, qui a subi les affres du Césaro-papisme, de ces empereurs qui voulaient tout gouverner, il a même été exilé parce qu’il avait simplement dit l’Évangile dans la cour qui ne voulait pas entendre. Alors c’était très beau, très grand, et son éloquence était tout à fait étonnante.

Avant son départ pour l’exil en 401, Jean Chrysostome s’adresse ainsi « Les vagues sont violentes, la houle est terrible, et nous ne craignons pas d’être engloutis par la mer, car nous sommes debout sur le roc. Et bien que ce début de cette homélie qui précède son exil soit pour nous signe d’espérance dans ces temps qui sont si troublés. Ne perdons pas courage, ne laissons pas notre espérance s’engloutir, car si nous sommes bâtis sur le roc qui est le Christ Jésus, et bien la mer, qu’elle soit furieuse, elle ne peut briser ce roc.

Si les flots se soulèvent, ils sont incapables d’engloutir la barque de Jésus. Que craindrions-nous ? Dites-le-moi. La mort ? Pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage.

L’exil ? La terre appartient au Seigneur avec tout ce qu’il a rempli. La confiscation des biens ? De même que nous n’avons rien apporté dans ce monde, nous ne pourrons rien en emporter. Les menaces de ce monde, je les méprise.

Ces faveurs, je m’en moque. Je ne crains pas la pauvreté, je ne désire pas la richesse. Je ne crains pas la mort, je ne désire pas vivre, sinon pour vous faire progresser.

C’est à cause de cela que je vous avertis de ce qui se passe, et que j’exerce votre charité à la confiance. Quelle parole incroyable en 401, prononcée par Saint Jean Clysostome bouche d’or, évêque de Constantinople. Et bien que ces paroles soient, je dirais, prémonitoires aussi de ce que nous avons à entendre de l’Eglise aujourd’hui comme hier et demain.

C’est l’évangile du Christ. Ne craignez pas, j’ai vaincu le monde, c’est-à-dire la mondanité avec tous ces flots d’orgueil, de démesure, de péché, de domination, d’asservissement, d’esclavage. J’ai vaincu tout cela, et je vous demande d’être les témoins de l’évangile, c’est-à-dire la bonne nouvelle du salut, et de rappeler justement que nous sommes faits pour la vie éternelle, et que notre vie consiste à faire le bien, à vivre bien au service de nos frères et sœurs.

Merci, Saint-Jean-Chrysostome, de nous permettre de conclure cette belle semaine du 13 septembre, et je vous invite à renouveler votre confiance en vous consacrant ce samedi à nouveau à la Vierge Marie. On n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, aient été abandonnés. Merci, Vierge Marie, soyez bénie.

Merci, Saint-Jean-Chrysostome, veillez sur nous et donnez-nous de saints évêques qui proclament à temps et à contre-temps le royaume de Dieu, dans la liberté des enfants de Dieu, la liberté de la Sainte Église. Amen.

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