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Transcrit par TurboScribe.ai

He is my heart, Lord. Oui, il est mon coeur, mon Seigneur. Voilà ce que chante la Reine d’Aigle dans une chanson magnifique.

Ici est mon coeur, Seigneur. Nous fêtons en ce 24 juin Saint Jean Baptiste, le cousin de Jésus, le dernier des prophètes, celui qui fait la jonction entre l’Ancien et le Nouveau Testament, c’est-à-dire qui donne présence à ce Testament unique, cette volonté de Dieu de vivre avec nous. Et voilà qu’en cette semaine où nous réfléchissons sur l’Eucharistie, nous voyons l’exemple de Jean le Baptiste, conçu d’une manière miraculeuse grâce à l’intervention de Dieu pour que Zacharie Élisabeth puisse enfanter un enfant.

Voilà qu’il reçoit d’une manière miraculeuse aussi, non seulement la visite de la Vierge Marie venue aider sa cousine Élisabeth pendant trois mois, mais Marie portant le Fils de Dieu fait homme, Marie enceinte, l’enfant Jésus rayonnant de sa grâce et sanctifiant avant la naissance Jean le Baptiste. Cette présence réelle pourtant cachée du Fils de Dieu fait homme, nous en avons donc une manifestation tout à fait particulière. Ce que Jésus a fait en se pré- sanctifiant Jean le Baptiste, lui qui était un fœtus dans le ventre de sa mère, un enfant, ce qui nous montre d’ailleurs l’absurdité, la monstruosité de ce crime de l’humanité qu’est l’avortement, nous montre aussi la puissance et le rayonnement eucharistique.

Chers frères et sœurs, j’ai envie de vous dire combien nous avons d’abord à prier pour la vie, mais aussi combien nous avons à être des porteurs du Christ. Nous qui communions régulièrement, voire pour certains chaque jour, soyons comme de ceux qui vont à la rencontre de nos frères et sœurs pour que la présence réelle du Christ les atteigne. Ayons cette foi, nous sommes des tabernacles vivants du Seigneur, nous sommes des chrétiens, nous sommes vraiment disciples du Christ, nous portons le Christ.

Eh bien chers frères et sœurs, je vous souhaite une très belle journée en cette fête de Saint Jean Baptiste. Bonne fête à tous les Jean Baptistes, et puis bonne fête de la vie comme je l’ai dit. Portons aussi la détresse de toutes les personnes qui ont eu à subir ce drame de l’avortement.

Portons aussi, sans jamais les condamner bien sûr, mais en les relevant, tous ces drames, et supplions le Seigneur que sa présence réelle intra-utérin, touche et rayonne, et révèle les consciences pour que ne cesse ce massacre des innocents. Oui, mes paroles sont profondes et je dirais sérieuses aujourd’hui, et parce que je ne peux pas faire autrement pousser par l’esprit que de relier le miracle eucharistique, la présence intime au plus profond de nous, avec le rayonnement sanctifiant de Jésus dans le ventre de Marie, il n’avait pas encore trois mois, il était à peine conçu, et il était déjà pleinement agissant, et c’est le mystère de la vie. Soyez bénis, chères frères et sœurs, Dieu vous bénisse.

Mon cœur se trouve là, Seigneur, tu es mon cœur, comme le chante le reine d’Eve. Oui, c’est là que mon cœur se trouve, Seigneur.

Transcrit par TurboScribe.ai