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Transcrit par TurboScribe.ai

Bonjour à tous, nous sommes le vendredi 6 juin. Eh bien, au lendemain de cette belle fête du 5 juin, je suis toujours aussi heureux de vous accompagner dans cette petite prière du matin, ou prière du jour tout simplement. Nous fêtons Saint Norbert, le fondateur des Prémontrés.

Prémontrés parce qu’ils se sont réunis dans une parcelle de terre qu’on appelait le Prémontré. Et donc on les a nommés les Prémontrés. On les appelle aussi les Norbertins.

C’est un prêtre, un évêque qui a voulu, je dirais, rassembler les prêtres dans une vie sainte. Nous prions pour l’ordre des Prémontrés. Qu’ils soient bénis aussi.

Alors, ce vendredi 6 juin, premier vendredi du mois, je vous invite à ouvrir votre cœur à plein dans le mystère de la puissance de l’Esprit-Saint qui forme nos cœurs à l’image du cœur de Jésus. Cœur sacré de Jésus. Ce cœur sacré de Jésus qui a tant aimé les hommes nous souffle par l’Esprit-Saint aussi d’aimer les hommes quelles que soient leurs conditions, leurs origines, leur nature.

C’est-à-dire de les aimer au sens de leur vouloir l’amour de Dieu en eux répandu dans leur cœur. De les accueillir vraiment comme des frères et sœurs, sans aucune exception. Et je vous invite à un petit moyen tout simple car l’Esprit-Saint, je dirais, souffle en nous pour que nous puissions précisément vivre cette puissance de l’Esprit-Saint qui conforme nos cœurs.

Je vous invite à bénir toutes les personnes que vous allez rencontrer anonymes ou connaissances. Commencez par les bénir dans votre cœur profond. Seigneur, bénis cette personne.

Bénis ceux qui sont autour de moi. Peut-être que c’est dans un marché, dans un magasin, vous rentrez. Mais bénissez dans votre cœur.

L’Esprit-Saint souffle avec vous en entrant. Que votre œil soit ouvert à la présence de Dieu partout et de son Esprit-Saint. Et que votre cœur soit battant pour envisager et toujours dévisager le mystère de la beauté de Dieu en chacune et chacun d’entre nous dans la création.

Oui, Jésus, qui m’a brillé le cœur au carrefour des Écritures, ne permets pas que leurs blessures en moi se ferment. Tourne mes sens à l’intérieur, force mes pas à l’aventure pour que le feu de ton bonheur à d’autres prenne. La table où tu as voulu m’asseoir pour la fraction qui te révèle, je la revois, elle est un sel.

De toi, seul maître, fais que je sorte dans le soir où trop de miens sont sans nouvelles et par ton nom dans mon regard fais toi connaître. Les yeux ne t’ont jamais trouvé, tu n’entres plus dans leur auberge chacun dit où donc irais-je si Dieu me ment. Mais ton printemps s’est réveillé dans mes serments à bout de sève pour que je sois cet étranger brûlant de ta pâque.

Viens, Seigneur Jésus, viens, viens dans nos vies. Fais de nous les bénissants de ton amour, les témoins de ton évangile. N’ayez pas peur, ne craignez pas, je suis avec vous jusqu’à la fin des temps.

Cœur sacré de Jésus, merci, j’ai confiance en toi. Amen.

Transcrit par TurboScribe.ai