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Transcrit par TurboScribe.ai
Bonjour à tous, pour terminer cette belle semaine. Quoi de mieux qu’au fond de nous, nous enraciner plus profondément encore dans cette présence du Seigneur. Vous n’appartenez pas au monde, dit le Seigneur, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde.
Non pas pour que nous soyons, je dirais, extra-excluant le monde, mais pour que nous soyons les témoins. Car si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi, dira le Seigneur. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui.
Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis. Pourquoi ? Mais pour que vous soyez la lumière du monde, pour rappeler la parole que je vous ai dite. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.
C’est-à-dire rappeler au monde qu’il faut donner sa vie pour que les autres aient la vie. Eh bien si vous gardez cette parole, forcément une partie des gens qui sont dans le monde, cette mentalité du monde, cette mondanité dont parle son racontif souvent, se raconte. Parce que la mentalité du monde, c’est d’abord de vivre sa vie au dépend des autres, sans chercher à relier cette vie aux autres, et surtout en vivant dans une forme d’indifférence et d’égoïsme.
Et ce n’est pas ce à quoi nous avons été appelés, bien sûr. Alors je pense beaucoup, beaucoup à la Vierge Marie en ce 24 mai, en ce samedi. Elle va nous aider, nous aussi, à garder cette parole profonde et à la porter aux autres.
Un peu comme dans la lecture des apôtres, où Paul avec Silas sont arrivés à l’Istre. Et en fait, il a rencontré, bien sûr, Timothée. Mais tout de suite, il a reçu de l’Esprit-Saint une demande à Macédonia, qui lui a apparu debout.
Passe en Macédoine et viens à notre secours. Eh bien, voilà, je pense qu’aujourd’hui nous serons appelés aussi à porter secours à nos frères et sœurs que nous rencontrerons. Porter secours, ça veut dire accueillir.
Porter secours, ça veut dire aussi conduire à Jésus. Porter secours, c’est aussi consoler, être proche. Porter secours, voilà, dans tous les sens du terme.
Oui, voilà ce à quoi le Seigneur nous demande. Nous sommes frères et sœurs. Nous n’appartenons pas au monde de Caïn, qui ne s’occupait pas de son frère Abel, qui m’a fait responsable de mon frère.
Et c’est cette responsabilité qui est au cœur même de la civilisation judéo-chrétienne, où chacun est au service de tous et tous de chacun, et qui nous a fait responsables de chacun, justement, et de tous. Alors aimons-nous les uns les autres, comme le Seigneur nous a demandé de le faire depuis dimanche dernier, pour nous amener justement à ce qui sera dimanche prochain le symbole par excellence de l’amour d’on. En fêtant en ce 25 mai prochain la fête des mères, par avance déjà, on les embrasse toutes.
Merci de nous avoir éduqués à l’amour don. Merci simplement de nous avoir donné la vie. Amen.
Alléluia. Merci Marie.
Transcrit par TurboScribe.ai