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Transcrit par TurboScribe.ai

Bonjour à tous, nous sommes le dimanche 20 juillet. Dans le prolongement de tous ces dimanches de juillet qui vont nous parler de la paix sur notre maison, de cette maison magnifique, en ce 20 juillet à la veille de Sainte-Marie-Madeleine, de Sainte-Marthe, nous sommes invités à entrer dans l’intimité de la maison de Bethanie et de voir combien Jésus aimait venir se ressourcer, se vivifier, se reposer, retrouver aussi joie et réconfort dans cette maison de Bethanie. Marthe, Lazare, Marie-Madeleine, dont on connaît très peu de leur vie, nous savons simplement que c’était des gens qui avaient un cœur immense, une générosité incroyable.

Il leur sera beaucoup pardonné parce qu’ils avaient beaucoup aimé. Et ils ont ouvert généreusement cette maison, leur maison. Et cette maison est devenue, on pourrait dire, comme une sorte de, je dirais, de sanctuaire de retraite où Jésus aimait à parler et à ouvrir son cœur, certainement à écouter aussi Marie-Madeleine, Marthe et Lazare, exposer aussi leurs pensées, leur cœur profond.

C’était des gens d’une très grande éducation, d’une très grande élévation, j’en suis persuadé, vu la façon, la beauté des gestes qui sont accomplis toujours, que ce soit par Marthe, Lazare ou Marie-Madeleine. Ils ont, pour la beauté du geste, accompli quelque chose de grand. Et qui nous montre justement que Jésus est venu non pas pour diviser, comme s’il était... La préférence des pauvres, elle se situe dans la préférence des hommes et des femmes au cœur de pauvres.

Non pas une question de richesse, mais de partage. Est-ce que ce que j’ai, je le partage ou ce que j’ai, je le garde pour moi, pour ne rien faire ? Et c’est cela qui est au cœur même de cette évangile. Marthe, Marthe, tu t’agis pour peu de choses, non pas parce que tu ne fais pas bien ton travail, au contraire, mais regarde, écoute-moi, comme Marie, je suis en train de te guider sur le chemin de la perfection, c’est-à-dire sur le chemin de l’amour.

Il n’y a pas de plus grand amour là, c’est moi l’amour. Je suis l’amour de Dieu révélé, le fils de Dieu. Viens, viens ma bien-aimée, viens à mes pieds, viens écouter, et le reste se fera.

Et quand tu accomplis ton service, tu peux l’accomplir avec cette charité de partager. Non pas de te plaindre, mais de partager. Et toi Marie, tu seras au service aussi des autres, parce que tu témoigneras toujours, tu seras toujours celle qui aura un coup d’avance, si je puis dire, pour témoigner devant Simon, le pharisien, que oui, Jésus peut pardonner tous les péchés, la plus grande pécheresse qui soit.

Tu seras la première aussi en versant le parfum pour ton enservissement, là où Judas l’Iscariote sera à te déconsidérer. Pourquoi faire de... On aurait pu, avec ce parfum, le vendre pour d’autres, et Jésus dirait à des pauvres, il y en aura toujours, mais moi je suis encore là avec vous. Et ce parfum précieux, c’était le parfum de l’amour de l’humanité, qui sait remercier le Seigneur pour le don qu’il a fait de lui-même, pour que nous ayons la vie.

Et enfin au matin de Pâques, avec Marthe, Lazare, Marie-Madeleine, ils seront les témoins de la résurrection. Ils avaient été témoins de la résurrection de Lazare, de sa vie mortelle, et ils seront les témoins privilégiés de la résurrection du Christ. Bon dimanche à vous tous, soyez vraiment bénis.

Oui, paix sur votre maison, sur notre maison, que le Seigneur vienne y habiter, n’ayons pas peur de lui ouvrir grand notre cœur, nous pouvons tout lui dire, tout lui déposer, et l’aimer, et l’adorer, et attendre de lui la vie. Soyez bénis, chers frères et sœurs. Amen.

Bon dimanche.

Transcrit par TurboScribe.ai