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Transcrit par TurboScribe.ai
Bonjour à tous, nous sommes le 28 août, lendemain de Sainte-Monique, nous fêtons son fils bien-aimé, Saint-Augustin, et nous prions pour le Pape Léon, puisque lui-même est issu de cette grande famille augustinienne qui place le désir, le désir de ce qui est le bien par excellence au-dessus de tout, être des gens de désir, désirer l’amour, désirer l’amour le plus grand, le plus fort, désirer la rencontre avec le Christ Jésus. C’est ce que chante Matt Mayer dans In Between, où le Seigneur est venu à notre rencontre, il est au milieu de nous, il vient à nous. Alors soyons dans cette même recherche de Saint-Augustin, tu nous as fait pour toi Seigneur, et notre cœur est inquiet tant qu’il ne se repose pas en toi.
Je vous invite à lire les conférences que Saint-Augustin fait sur les épîtres de Saint-Jean, pour bien comprendre aussi cet amour, car Dieu est amour, et qui vit dans l’amour vit en Dieu, et qui vit en Dieu vit dans l’amour. Et c’est à ce signe-là qu’on reconnaîtra que nous sommes vraiment chrétiens, c’est-à-dire l’amour qui donne, qui pardonne, l’amour qui porte et qui supporte, l’amour aussi qui se dévoue et qui donne sa vie. Et bien que le Seigneur nous remplisse de cette joie de l’amour, la joie du don, il est là, au milieu de nous, il vient nous visiter, toujours, sans cesse, il vient à notre rencontre, et il nous permettra aussi d’attirer les uns et les autres à sa rencontre.
Partout, des jeunes comme des moins jeunes viennent frapper à la porte de nos églises, accueillons-les avec un grand respect et une grande joie, et conduisons-les à Jésus. Oui, qui a Jésus vraiment à tout, le Seigneur vient. Ô éternelle vérité, ô véritable charité, ô chère éternité, tu es mon Dieu, je soupire après toi jour et nuit.
Quand je t’ai connu pour la première fois, tu m’as soulevé vers toi pour me faire voir l’existence de quelque chose que je devrais voir, mais que je ne pourrais pas encore voir moi-même. Tu as ébloui la faiblesse de mon regard par la puissance de ton rayonnement, et je frissonnais d’amour et d’effroi. J’ai découvert que j’étais loin de toi, dans le pays de l’exil et de la dissemblance, et il me semblait que j’entendais ta voix venant du haut du ciel.
Je suis la nourriture des forts, grandis et tu me mangeras. Tu ne me changeras pas en toi, comme la nourriture de ton corps, mais c’est toi qui seras changé en moi. Seigneur Jésus, belle fête à tous les Augustin en ce jour, et donne-nous aussi ce désir d’être transformés en toi, ce poids d’amour qui soulève au-dessus de tous les autres amours.
Soyez bénis, belle journée à vous tous. Le Seigneur est au milieu de nous. Comme le chante si bien Matt Mayer, c’est in between.
Et regardez la série The Chosen, continuez à la voir. Elle est si belle, si profonde. Soyez bénis, chers frères et sœurs.
Belle semaine.
Transcrit par TurboScribe.ai
