Mot du jour - Sainte Monique - 27 août 2025

27 août 2025

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Transcrit par TurboScribe.ai

Bonjour à tous, nous sommes le 27 août. C’est une fête très chère à mon cœur. C’est la fête de Sainte Monique.

En dehors du fait que c’était une très belle fête à Monique, à nos Monique, c’est une fête aussi de toutes les mères, de toutes ces épouses dignes, qui portent la douleur sans rien dire, qui l’intériorisent et qui prient parce qu’elles portent la vie, elles portent l’amour. Et Sainte Monique a fait ça tout au long de sa vie, pour son mari, Patricius, comme pour son fils, cher fils Augustin, qui allait devenir le grand Saint Augustin. Voilà comment Saint Augustin parle de cette dame incroyable.

Et à travers ce témoignage, je voudrais rendre témoignage à toutes nos mamans, les embrasser très fort, de la terre vers le ciel, du ciel vers la terre, les honorer, les bénir et leur dire merci. À l’approche de ce jour où ma mère allait sortir de cette vie, il arriva par l’effet de tes arrangements mystérieux, à ce que je crois qu’elle et moi, nous nous trouvions seuls, appuyés à une fenêtre d’où l’on voyait le jardin. Dans la maison que nous habitions, c’était à Hostie, à l’embouchure du Tibre, loin de la foule.

Après la fatigue d’un long voyage, nous reprenions nos forces en vue de la traversée. Nous causions donc seuls avec une grande douceur, oubliant le passé et tendu vers l’avenir, nous cherchant ensemble après de la vérité, c’est-à-dire auprès de toi, ce que serait la vie éternelle des saints, que l’œil n’a pas vu, que l’oreille n’a pas entendu, que le cœur n’a pu concevoir. Nos cœurs s’ouvraient avidement au flot céleste de ta source, la source de vie qui est en toi.

C’est de cela que nous parlions, quoique d’une manière et des termes différents de ceux que j’ai rapportés, mais Seigneur, tu le sais, ce jour-là, comme nous causions ainsi, et que le monde, parmi ses propos, perdait pour nous toute valeur, ma mère me dit, mon fils, pour moi, il n’y a plus rien qui me donne du plaisir en cette vie. Qu’y ferais-je maintenant ? Pourquoi y suis-je encore ? Je ne le sais pas, mais mon espérance en ce monde est maintenant épuisée. Une seule chose me faisait désirer de m’attarder en cette vie quelque temps encore, c’est de te voir avant ma mort, chrétien, catholique.

Et Dieu m’a plus que comblé sur ce point, puisque je vois que tu es son serviteur, au point de mépriser les joies terrestres. Qu’est-ce que je fais ici ? En tout cas, environ cinq jours après, elle se mit au lit avec sa fièvre, avec une fièvre, et pendant sa maladie, il lui arriva un jour de perdre conscience et de ne plus reconnaître ceux qui l’entouraient. Nous sommes accourus, mais elle a vite repris ses sens, elle nous vit debout près d’elle, mon frère et moi, et elle nous dit, avec l’air de chercher quelque chose, « Où étais-je ? » Puis, nous voyant accablés de tristesse, elle dit, « Vous enterrez ici votre mère.

 » Je me taisais en retenant mes larmes. Quant à mon frère, il lui dit quelques mots, qu’elle ne devait pas souhaiter mourir à l’étranger. Mais comme un sort plus heureux dans sa patrie.

En l’entendant, ma mère eut le visage anxieux et lui jeta un regard de reproche pour avoir eu cette pensée. Puis, elle me regarda, « Vois ce qu’il dit. » Et, s’adressant nous deux, « Enterrez mon corps n’importe où, que cela ne vous donne aucun souci.

Je vous demande seulement de vous souvenir de moi à l’autel du Seigneur, partout vous serez. » Lorsqu’elle lui prononçait cette phrase, en cherchant ses mots, elle garda le silence. Eh bien, cette vie de Sainte Monique, je la prends et je l’honore à travers toutes les mamans.

Je leur dis un grand merci. Oui, nous nous souvenons de vous, chères mamans, dans nos prières, au pied de l’autel. Et, quoi que, où que vous soyez, nous vous bénissons.

Et nous savons que toutes les mamans vont au ciel. Merci. Soyez bénis.

Belle journée en ce 27 août. Belle fête à toutes les Monique.

Transcrit par TurboScribe.ai