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Transcrit par TurboScribe.ai
Bonjour à tous, Alléluia ! Nous chantons avec Lauren Daigle, Loué soit Dieu, Loué soit Dieu à jamais. En ce vendredi 10 octobre, notre espérance se trouve en son nom, oui. Le Seigneur a voulu que toute la loi consiste à l’aimer, et à aimer son prochain, qu’il nous donne en ce jour de garder ses commandements et de parvenir ainsi à la vie éternelle.
Pour cela, je vous invite à considérer qu’il ne peut y avoir de changement dans l’Église du Christ. Il n’y a pas de changement, si ce n’est que comme un accroissement. Ce n’est pas un changement comme si on changeait de vérité, mais c’est une réalité qui s’amplifie en demeurant elle-même, car c’est un peu comme le corps que nous sommes.
Nous n’avons pas changé, même si nous avons pris des années, mais nous sommes bien les mêmes. C’est cette croissance spirituelle qu’il nous faut demander, un élargissement. Là où beaucoup de personnes voudraient nous emmener vers un renversement de la table, nous voulons élargir notre table, la faire grandir dans la grâce de Dieu.
C’est un peu l’objet de cette messe qui nous est demandée en demandant justement d’accueillir le Seigneur qui vient chasser ceux qui veulent renverser la table, en particulier les démons, mais qui vient aussi nous armer de force et de courage. J’aime beaucoup chanter cet Alléluia avec Lauren Daigle, puisqu’il est avec nous tant que dure cet âge. N’attendons pas la fin des jours pour le trouver.
Ouvrons les yeux, cherchons sa trace et son visage, découvrons-le qui est caché, au plus profond de notre vie. Il est caché, mais au cœur du monde comme un feu. Puisqu’il est avec nous pour ce temps de violence, ne rêvons pas qu’il est partout sauf où l’on meurt.
Pressons le pas, tournons vers lui notre patience, allons à l’homme des douleurs qui nous fait signe sur la croix. Puisqu’il est avec nous dans nos jours de faiblesse, n’espérons pas tenir debout sans l’appeler. Tendons la main, crions vers lui notre détresse, reconnaissons sur le chemin celui qui brûle nos péchés.
Puisqu’il est avec nous comme à l’aube de Pâques, ne manquons pas le rendez-vous du sang versé. Prenons le pain, vivons la coupe du passage, accueillons-le qui s’est donné en nous aimant jusqu’à la fin. En ce vendredi 10 octobre, je vous invite à monter au pied de la croix avec Marie et à prendre nos chapelets et à réciter ce chapelet pour la paix dans le monde, pour la vie du monde.
Là où il y a la haine, nous mettrons l’amour. Là où il y a le désespoir, nous mettrons au contraire l’espérance. Là où il y a le mal, nous mettrons le pardon, l’absolution et un amour plus grand.
Au pied de la croix. Alléluia. Que le Dieu soit loué.
Et vous aussi, chers frères et sœurs, très beau vendredi. Dieu vous bénisse.
Transcrit par TurboScribe.ai