Homélie du mercredi 24 décembre 2025 - messe des familles - Noël 2025

27 décembre 2025

Cliquer ici pour écouter l’homélie

Transcrit par TurboScribe.ai

Les enfants, on dit tous Noël, Noël, Noël. On le dit ensemble ? Noël, Noël, Noël. Alors, Noël, ça veut dire, en vieux français, celui qui est né, la naissance, la nativité, c’est la fête de Noël, Noël, Noël, parce que je vous ai dit, c’est l’anniversaire de Jésus.

Alors, simplement, puisque vous êtes tous réunis ici, que ça va être la fête de famille par excellence, pourquoi c’est la fête de famille ? Parce que, vous savez, voilà le signe que l’ange, Gabriel, annonce aux bergers, il annonce aussi au roi Mage, le signe de la prophétie. Quel est le signe que Dieu a voulu nous donner pour venir à nous ? Alors, le signe, vous trouverez un petit enfant, nouveau-né, emmailloté dans une crèche. Ce petit enfant, voilà le signe que Dieu est là parmi nous.

Il aurait pu venir avec tremblements, avec des myriades peut-être d’armées, etc. Non, il est venu comme un petit enfant à nous, ce qu’il y a de plus pauvre, de plus fragile, de plus beau. Et c’est cette beauté de Noël que je voudrais que vous contempliez.

Et cette beauté, elle est dans la famille, c’est la grâce de la famille. Car la beauté de l’enfant, ça veut dire la même chose que la grâce et la même chose que la gratuité. C’est beau.

Vous savez, c’est le ravi de la crèche. Le ravi, qu’est-ce qu’il dit ? Oh, que c’est beau ! Et c’est cette beauté qui sauve le monde. C’est la beauté de vos familles, la beauté de vos enfants.

Et bien, c’est cette beauté, simplement, je voudrais que vous en soyez non seulement les témoins, mais que vous en soyez aussi les prophètes en 2025, fiers de notre tradition catholique et chrétienne, de notre tradition de Noël, de nos crèches, de nos sapins de Noël s’il faut, mais de nos crèches, en Provence en particulier. Fiers de la transmettre, parce que ce n’est pas une fierté, un orgueil, c’est une responsabilité à transmettre de génération en génération. Vous-même et moi-même, quand nous étions enfants, nos parents nous ont transmis la fête de Noël, comme la fête des Rameaux et la fête de Pâques.

Et parce qu’ils nous l’ont transmis, on a été capable de la transmettre à nouveau. Et vos petits boucs, ils sont là, regardez comme ils sont mimis. Ils ne sont pas beaux, ces enfants ? Eh bien, ils attendent de vous que vous soyez, que vous vous engagez à transmettre la fête de Noël.

Loin de toutes les autres représentations, ou plutôt on peut les inclure toutes. Les lumières, le repas, les 13 desserts d’ailleurs, les lumières, le repas, les cadeaux bien sûr, mais tout ça n’a de sens que si on transmet la fête de Noël. Et c’est la chose la plus importante.

Et c’est la joie. Parce que vous avez vu, en entendant les anges, les bergers, comment ils étaient dans la joie. L’étoile elle-même est dans la joie.

L’âne et le bœuf aussi, ils sont dans la joie. Et puis Marie et Joseph, et le petit Jésus, ils sont dans la joie. C’est le fruit de Noël, la joie.

Alors simplement gardez ça au fond de votre cœur et transmettez. C’est un récit fondateur de notre civilisation chrétienne et française, avec nos traditions de France, qu’il faut savoir faire vivre en profondeur chez nous, pour les transmettre de génération en génération. Vous vous rendez compte, on est en 2025, il y a plus de 2000 ans déjà que le petit tout est né.

Le pitchot. Le pitchot Jésus. C’est magnifique, vous vous rendez compte ? Cette joie de Noël, je vous la souhaite.

Et quand vous repartirez chez vous, amenez les enfants et vous-même vers la crèche, mettez l’enfant Jésus à la crèche, bien sûr, et puis chantez avec moi. Chant.

Transcrit par TurboScribe.ai