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Transcrit par TurboScribe.ai
Viens, Esprit Saint, dans nos cœurs, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens, Père et Père, viens, Dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur. Descends et suis-tous.
Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, dans la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort. Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de toutes tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride , guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi et qui ont en toi ce conflit, donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen.
Alléluia, Alléluia, viens Esprit Saint, emplis le cœur de tes fidèles, alloue en eux le feu de ton amour.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples, « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole.
Mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et chez lui nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi, elle est du Père qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi tant que je demeure avec vous, et le défenseur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout. Et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia.
Mais oui, Margot, tu as raison, on va remercier Dieu pour quoi ? Ah bah oui, alors Margot elle dit parce que il nous aime et grâce à lui, nous vivons. Ooooooh, alors Margot merci pour ce beau témoignage de vie.
C’est Morgane, eh bien voilà, lève-toi Morgane, on te voit, viens Morgane. C’est vrai Margot elle est là, mais c’est Morgane. Alors les enfants, qu’est-ce que c’est que Dieu nous donne la vie ? Est-ce que vous pouvez me dire en quoi il nous donne la vie ? Ce sont nos parents qui nous ont donné la vie.
Mais qu’est-ce que Dieu nous a donné ? Le ? Le baptême ? Ah la terre il nous a donné la création. Très bien. Donc ça c’est beau la vie, la création, ça c’est merci les enfants de nous rappeler aussi que la création nous a été donnée et que nous en sommes un peu les tenants lieux, c’est-à-dire nous avons les jardiniers, si vous voulez, de cette belle terre qui nous est donnée, qui nous donne tant.
Alors ensuite, qu’est-ce que Dieu nous a donné ? Roxane, tu dirais qui ? Quoi ? Maxime. Alors je viens à vous, attention. Aujourd’hui c’est jour de fête, donc vous allez recevoir, c’est le catéchisme.
Mais les grandes personnes, vous me tenez au goût, qu’est-ce que Dieu nous a donné encore ? Il nous a donné nos parents, ah bah merci. Mais qu’est-ce qu’il nous a donné encore ? Il nous a donné l’amour, mais alors comment il a montré son amour ? Tu dirais quoi ? Mais qu’est-ce que vous allez faire aujourd’hui ? Et alors c’est quoi la communion ? L’Eucharistie, mais parce que l’Eucharistie c’est quoi ? C’est qui l’Eucharistie ? C’est Jésus, le corps du Christ. Et pourquoi Jésus se donne à nous ? Alors tu dirais quoi ? Parce qu’il nous a donné l’amour.
Pourquoi Jésus se donne à nous ? Pourquoi Jésus vient à nous sous la forme de l’Eucharistie ? Parce que les enfants, vous vous rappelez, Jésus a donné sa vie sur la croix, parce qu’il nous a aimés jusqu’au bout, et qu’il nous a montré que aimer c’était tout donner, se donner soi-même. Dans le prolongement de la création, dans le prolongement de vos parents, de vos grands-parents, toute la famille ici, vous savez que aimer c’est tout donner, se donner soi-même. Et bien Jésus, pour que cet amour de Dieu soit dans nos cœurs, non seulement il nous a invités à être baptisés, vous avez été baptisés, vous avez reçu la vie même de Dieu dans votre cœur, Père, Fils et Saint-Esprit, mais il a voulu se faire nourriture, et c’est ça le sens de la communion.
Vous savez, chers parents, s’il n’y avait pas ces repas de famille, ce serait triste, la vie serait triste. D’ailleurs on dit que les personnes qui sont isolées, elles ne se font plus la cuisine, et puis elles dépérissent, ce serait vraiment triste. Et bien figurez-vous que ce que vous faites, et j’espère chaque dimanche, et comme je le dis chaque dimanche la tradition, après la messe, je vais y revenir, c’est le repas de famille avec le gâteau, ou la glace en été.
Parce que c’est une fête de famille, parce qu’il n’y a pas de plus grand amour que de partager cette communion, ce repas. Et bien Jésus a voulu partager son dernier repas avec nous, en nous confiant sa propre vie, vous comprenez ? Et il veut que nous puissions communier. Ça veut dire quoi communier ? Recevoir le corps du Christ, mais ça veut dire être un avec le Christ.
Vous comprenez ? Être un avec le Christ. Comment je peux être un avec le Christ ? Précisément en recevant la communion. C’est le mystère de la Pentecôte, quelque part, qui se répand à travers la communion.
Chaque Eucharistie, c’est le souffle de l’Esprit-Saint qui permet d’unir, de nous unir en assemblée, en famille, autour du repas sacré, qui, bien sûr, est à un niveau encore plus incroyable que notre repas domestique, même si notre repas domestique est sacré aussi. Et il faut le bénir. Je dis souvent, est-ce que vous faites le béni, visiter à table ? Les parents, c’est à vous maintenant que je m’adresse.
Alors vous savez comment on fait visiter à table ? On prend le pain et on le bénit. C’est tout. À l’américaine, vous prenez la main, vous faites d’accord si vous voulez, mais on peut dire une petite prière, le pain d’hier est rassis, le pain de demain n’est pas cuit, merci Seigneur pour le pain d’aujourd’hui.
Bénir son pain à table. Levez la main ceux qui ne le font pas. Je regarde pas.
Je ne regarde pas. Bon, eh bien, vous allez prendre la résolution, la résolution en famille. C’est tout simple.
Comment vous voulez inscrire la foi, si ce n’est en faisant le céder, n’est-ce pas ? En partageant le repas. Nous avons notre frère, la communauté juive qui est là avec sa femme qui est catholique. Nous sommes heureux de les avoir, ils font partie de notre famille.
Eh bien, bénir son pain et partager le pain, c’est le signe de la fraternité universelle et de l’alliance avec Dieu. Et ce signe de l’alliance avec Dieu, il a été fait d’une manière définitive avec la communion, l’eucharistie. Voici le pain du ciel.
Vos pères ont mangé la manne, mais ils sont morts. Moi, je vous donne mon corps et mon sang. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.
Crois-tu cela ? Est-ce que vous croyez que c’est bien le corps et le sang de Jésus, son être tout entier, sous les apparences du pain, que vous allez recevoir ? Oui, je crois, vous vous rappelez, on va le dire. Alors, je m’arrête là-dessus simplement, mais ce mystère d’alliance et de communion, pour moi, il est lié à ce que nous vivons là, actuellement. L’Église, c’est d’abord nous, les pierres vivantes.
Il dépend de nos édifices extérieurs qu’ils soient vraiment des temples vivants où on partage le chaos mystique. Et la question qui se pose, c’est, est-ce que vous allez faire une communion, puis après, passe ta cause, et qu’en dirait les autres ? Est-ce que c’est fini ? Mais alors, chers parents, chers enfants, est-ce qu’il ne faut pas venir à la messe ? Vous posez la question de dire, mais cette messe, on est heureux d’être là ensemble. C’est vrai, il y a la liturgie, c’est vrai qu’il faut prendre un peu de temps, mais un peu de temps pour Dieu dans la semaine, une heure pour Dieu.
Parfois un peu plus, mais quand même, ça vaut la peine. Pourquoi ? Parce que, non seulement par rapport à Dieu, à lui, honneur, puissance et gloire, c’est lui qui nous donne tout, la création, la vie, nos parents, tout, tout, tout. Mais je vais recevoir sa propre vie.
Je vais communier avec lui. Je me prépare comme il faut pour communier. Alors, est-ce que ça ne vaut pas la peine, dans un monde sécularisé, un monde matérialisé avec des choses matérialistes, je dirais qui gardent, finalement, mais qui ne donnent pas, finalement, l’espérance ? On a besoin des choses matérielles, puisque Dieu nous les a données aussi, notre intelligence aussi.
Nous ne sommes pas contre la nature, au contraire, ni contre la science, ni contre la technologie. Mais ce n’est pas ça qui donne la vie éternelle. C’est-à-dire le bonheur.
Ce qui donne le bonheur, c’est la communion. Communion en famille, communion en Église, et elle vient de la communion avec Dieu. Pour pouvoir être en communion, en alliance avec Dieu, et bien, Jésus a donné sa propre vie.
Et c’est ça, le sacrement de l’Eucharistie, où vous, les époux, les parents, les grands-parents et tout le monde, nous pouvons prendre des forces d’amour, parce que la grande question, c’est qu’est-ce que nous voulons tous aimer et être aimés ? Mais qu’est-ce que ça veut dire, aimer ? Eh bien, les enfants, vous le savez, aimer, c’est tout donner et se donner soi-même. C’est ça, la communion. Comme Carlo Acutis, vous l’avez compris, qui sera canonisé bientôt, qui est le patron de la jeunesse et qui a vécu toute sa vie, brève, autour de l’Eucharistie, lui qui ne manquait jamais un dimanche pour aller à la messe.
Ses parents n’y allaient pas forcément toujours, mais à un moment, ils ont compris et ils sont allés avec leur fils. Eh bien, je vous souhaite aussi d’expérimenter cela au plus profond. Ça commence chez vous, au moment du repas du dimanche, dans les grandes fêtes, à Noël, à la Pâques, à la Pentecôte, avec les communions, avec les confirmations, les mariages, les baptêmes, etc.
C’est là que ça commence. Mais ensuite, ça se vit en communauté, en église. C’est ça, l’église.
L’église, c’est nous, c’est le repas partagé, c’est Jésus-Christ, communiqué, répandu en nos cœurs, qui nous unit à notre Père du ciel. A Lui, honneur, puissance et gloire pour les siècles des siècles. Amen.
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