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Transcrit par TurboScribe.ai

Notre cité se trouve dans les cieux, Nous verrons l’épouse de l’agneau Resplendissante de la gloire de Dieu, Céleste Jérusalem. Chères frères et sœurs, belle fête de la Toussaint à vous tous. Réjouissons-nous dans le Seigneur.

Commençons par cela qui introduit la liturgie de ce jour. Nous pouvons nous réjouir dans le Seigneur parce que nous faisons partie de cette église mère, cette église-corps du Christ qui a pour vocation d’enfanté à la vie éternelle. Elle est mère de vie, elle est mère de sainteté.

Comme la cour céleste éternellement le fait, nous avons déjà cette sainteté du monde invisible, les anges et les saints. Et nous-mêmes, nous sommes dans l’attente, l’espérance, le désir du ciel, car c’est bien le cœur de cette fête de la Toussaint que nous allons vivre ensemble. Oui, ayons un grand désir du ciel, nous, c’est-à-dire le monde visible, puisque, comme le dira saint Paul, la création tout entière attend dans des gémissements ineffables cette délivrance, c’est-à-dire cette permanence dans l’amour, dans l’être vrai, bon et beau, dans cet amour qui vient du cœur de Dieu.

Et nous, peuple de Dieu, nous aussi, nous sommes déjà dans ce désir du ciel. Alors, je pense qu’aujourd’hui, chers frères et sœurs, j’ai envie de vous demander, est-ce que vous sentez, à travers cette fête de la Toussaint, ce mystère de la communion des saints. Nous sommes tous appelés à cette sainteté par la communion.

Il faut qu’en nous brûle un grand désir de vivre cet éternel présent et de peut-être sentir au fond de notre cœur, comme disait saint Augustin, que nous sommes faits pour le Seigneur, pour vivre l’éternité de la béatitude de Dieu, de ce Dieu Trinité. Nous sommes faits pour cette béatitude, de sentir au fond de nous, « Viens, viens, notre cité se trouve dans les cieux. Viens, viens, c’est le retour à la maison.

 » Alors, quelques petites pistes toutes simples, vous allez me dire, « Mais la sainteté, est-ce que c’est pour moi ? » Eh bien, j’ai envie de vous dire que même les grands saints qui nous sont proposés, et puis n’oublions pas les saints anonymes, nous ont été proposés à travers, je dirais, une vie de fidélité à la volonté de Dieu. Ce n’est pas de faire de grandes choses qui est importante, mais c’est de faire fidèlement ce quotidien dans l’amour, la justice et la paix, dans le quotidien de nos vies, pour témoigner justement que le Seigneur est bien présent, nous mettre vraiment dans la présence du Seigneur. J’accomplis de l’aube jusqu’au soir et du soir jusqu’au matin ce quotidien parce que c’est Jésus qui m’a appris à le faire comme un enfant de Dieu.

Lui, le Fils de Dieu fait homme pour nous réapprendre par l’obéissance à ce devoir d’état, ce devoir quotidien, à être des bons enfants du bon Dieu. Et qu’est-ce que nous dit Jésus ? Eh bien, il nous montre la douceur et l’humilité du cœur de Marie, de sa maman, de notre maman bien-aimée, qui est comme le prototype de cette mère-église, et puis son cœur aussi. Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.

Alors, je pense que nous allons aujourd’hui, très simplement, en cette fête de la Toussaint, nous mettre sous la lumière du cœur de Jésus et de Marie et ainsi nous orienter vraiment d’une manière décisive vers notre cité céleste, la Jérusalem céleste, notre cité de Dieu, tout faire pour faire tout concourir pour vivre dès maintenant ce grand désir de la Toussaint qui soulève. Les saints n’ont pas besoin de nos prières en tant que telles, ils sont déjà dans la béatitude, mais ils sont comme un exemple, ils ont été fidèles à la parole de Dieu, ils ont eu soif, ça a guidé leur vie, ils ont comme été régénérés par cette parole qui les a lavés profondément, qui les a purifiés, comme le baptême, et puis ils ont été nourris du sang aussi, de cette eau et de ce sang qui coulait du cœur de Jésus, par les sacrements, en particulier l’Eucharistie, qui nous donne la vie éternelle. Alors à nous, à nous de vivre maintenant cette grande aventure de la sainteté, il n’y en a pas d’autre à désirer, parce que nous sommes faits pour être des enfants de Dieu, c’est-à-dire notre humanité prend toute sa splendeur et sa profondeur lorsque des pieds à la tête en passant par le cœur et cette âme profonde, tout rayonne de la dignité inaliénable de la personne humaine.

Prends conscience, ô chrétien, de ta dignité, que le Seigneur nous plonge dans la cordialité de son cœur sacré. Il est le chemin, la vérité et la vie. Amen.

Très belle fête de la Toussaint, réjouissons-nous dans le Seigneur et soyons sûrs que les saints du ciel intercèdent pour nous, qu’ils soient remerciés. Amen. Notre cité se trouve dans les cieux, nous verrons l’épouse de l’agneau resplendissant de la gloire de Dieu, céleste Jérusalem.

Transcrit par TurboScribe.ai