Homélie du 11 mai 2025 - Dimanche du Bon Pasteur

12 mai 2025

Cliquer ici pour écouter l’homélie

Transcrit par TurboScribe.ai

Alléluia. Alléluia ! Alléluia ! En ce temps-là, Jésus déclara « Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais et j’entends la voix de mon Père qui me les a donnés et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, jamais elles ne périront et personne ne les arrachera de ma main.

Mon Père qui me les a donnés est plus grand que tout et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes un. 

Je pense que c’est bien ainsi. Grâces providentielles, nous sommes réunis en ce quatrième dimanche au lendemain de l’élection du pape Léon XIV. Je voudrais simplement prendre appui sur l’Évangile, même si les premières lectures sont très importantes, parce que toute la liturgie de ce dimanche du bon pasteur nous parle de la vie éternelle.

Et il nous faut regarder vers cette vie éternelle, sinon il n’y a aucune espérance. Parce que, au fond, nous savons une seule chose ici-bas, quand nous naissons, un moment ou un autre, c’est que nous partirons de cette vie terrestre. Alors, est-ce qu’il y a la vie après la vie ? Est-ce que la mort s’ouvre au-delà vers la vie éternelle ? C’est la grande question qui anime l’humanité depuis toujours, cette question qui est soulevée par toutes ces morts aussi cruelles et, je dirais, douloureuses, quel que soit le type de mort, bien sûr.

Et que dire aujourd’hui avec cette violence, ces guerres, ces haines ? Et alors, précisément, le Christ Jésus vient nous dire qu’il est le bon pasteur qui connaît ses brebis, ses brebis le connaissent, et il dit quelque chose de très important. Je m’adresse à vous tous ici présents, spécialement ceux qui sont infligés par un deuil, et il y en a parmi nous, je vous l’ai dit. Ou bien, le Christ nous dit que pas une des brebis que le Père lui a confiées ne sera perdue, que pas une des brebis ne sera arrachée.

Jeudi soir, le pape Léon XIV a commencé son pontificat en disant « Le mal ne prévaudra pas ». Tu es pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, l’Église du Christ, et les forces de l’enfer ne prévaudront pas. Je voudrais, avec beaucoup d’humilité et de simplicité, vous dire que ces paroles qui résonnent aujourd’hui pour nous sont les paroles qui explicitent aussi précisément l’Évangile d’aujourd’hui. Car quand est-ce que le Père a confié à son Fils ces brebis ? Quand ? Quand ? Allez, essayez de réfléchir un peu.

Sur la croix, c’est plutôt là quand il a réalisé le salut, une fois pour toutes. Et quand est-ce que Dieu le Père, dont Jésus-Dieu avec lui est un, quand est-ce que Dieu lui a confié le troupeau, l’humanité toute entière ? Quand ? Bien avant ! Bien avant, bien avant, au commencement, au commencement de la Création. Je voudrais que vous puissiez réfléchir à ceci profondément.

L’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Mais ce Dieu qui est famille n’a qu’une parole créatrice, c’est son Fils. Dieu a tout créé à l’image et à la ressemblance de son Fils, qu’il a envoyé ensuite devenir le Fils d’homme, Jésus, Fils de Dieu et Sauveur, depuis le commencement.

Dieu a confié à son Fils tout le troupeau, depuis le commencement. Et cette parole, cette promesse, elle est indéfectible. Il en va de la fidélité et de l’honneur de Dieu qui est famille et qui est un père très aimant, qui n’abandonne aucun de ses enfants, jamais.

Il ne laissera pas les forces du mal prévaloir. Et, deuxième question, quand on parle du bon pasteur, quelle est l’image que nous avons du bon pasteur, immédiatement ? Un berger, oui, le bon pasteur c’est un berger, mais quelle est l’image du bon pasteur, du berger qu’on a ? Oui, oui, oui, vous comprenez ? Il y a David qui était le berger, mais comment on le représente ? En guide, mais comment on le représente ? Oui, oui, oui, le bon pasteur porte sa brebis sur ses épaules. Mais c’est quoi la brebis sur ses épaules ? C’est qui ? Mais oui, c’est nous, c’est l’humanité tout entière qui a été égarée.

Et Jésus n’est pas venu pour les justes, il est venu pour les pécheurs. Pour porter sur ses épaules, comme la croix qu’il a portée, il porte chacune et chacun d’entre nous. Est-ce qu’un père ou une mère peut oublier son enfant ? Ce n’est pas possible.

Eh bien, Dieu ne t’oubliera jamais. Ton nom est inscrit dans la paume de sa main, dans son cœur profond. Voilà au commencement, vous comprenez ? C’est la parole créatrice qui s’est incarnée pour, sur la croix, sauver l’humanité.

Et c’est ses brebis qu’il a ramenées sur ses épaules. Mais Jésus dira, j’ai encore bien d’autres brebis à ramener. Et c’est l’histoire de la primitive église que nous avons entendue avec Paul et Barnabé.

Bon ben, ils secouent la poussière, ils vont à droite, à gauche, ils vont à Antioche, après ils vont aller jusqu’à Ampicidie, c’est-à-dire ils vont évangéliser le bassin méditerranéen et ouvrir à la rédemption le monde entier. Et, dans la deuxième lecture, l’apocalypse que nous avons entendue, eh bien, j’ai vu une foule innombrable, personne ne peut le compter, de toutes tribus, langues, races, nations. C’est ça, vous comprenez, la réalisation, elle est là.

Alors, et c’est le dernier mot, qu’est-ce que nous a dit Jésus en partant, en se comparant au bon pasteur, qu’est-ce qu’il a dit ? Eh bien, il a dit ceci, « Petites brebis de Dieu, n’ayez pas peur, j’ai vaincu la mort et le péché. Priez, prions ensemble, prions pour que le mal ne l’emporte pas, mais prions dans la confiance absolue que nous sommes écoutés d’un Dieu qui est famille et qui n’abandonnera jamais aucun de ses enfants. N’ayez pas peur, ayez confiance, mais suivez le bon pasteur, le Christ.

L’église est l’église du Christ dont Léon XIV sera le serviteur à la suite des autres papes et il annoncera toujours « Tu es mon berger, ô Seigneur. Rien ne saurait manquer ou tu me conduis. Amen.

Transcrit par TurboScribe.ai