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Transcrit par TurboScribe.ai
Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia Alléluia, Alléluia, Alléluia Chers frères et soeurs, somme heureux de vous retrouver en ce dimanche 5 octobre premier dimanche du mois du rosaire et nous avons à nous encorder les uns les autres dans cette belle prière du rosaire aussi, qui est une prière simple, humble, pauvre, je dirais comparable un petit peu avec cette petite graine de moutarde. Alors d’abord je voudrais attirer l’attention sur la première lecture qui nous vient d’un prophète, vous le connaissez bien sûr, c’était le prophète lequel ? Oui, alors il y en a quelques-uns qui ont bien répondu, d’autres qui dorment, c’est normal, vous avez bien gâché, comme on dit. Vous avez une bonne soirée, bien dansé, j’espère.
Alors le prophète Abakûk, Abakûk c’est ce qu’on appelle les petits prophètes, comme Amos, comme Osée, etc. Et alors lui, ils sont situés à peu près 600 ans avant Jésus-Christ. Donc imaginez, on est en 2600, ça fait 2600 ans que la voix du prophète a été entendue et dans cette page d’histoire, rien de nouveau sous le soleil, tout va mal, ce n’est que violence, pillage, guerre, trahison de la foi du peuple élu, etc.
Et donc le prophète vient dire, mais qu’est-ce que, où est-ce que tu es Seigneur, pourquoi, pourquoi ? Et le Seigneur répond simplement, patiente, je suis fidèle moi, mais soi et la foi, et la foi, et soit fidèle à annoncer cette foi et à la garder. La deuxième lecture s’impose par son disciple Timothée. Bien-aimé du Seigneur, il dit, ravive en toi le don de la foi.
Donc là aussi, pareil, la foi peut peut-être être endormie, il faut la raviver. La foi, je vous rappelle, c’est la confiance en Dieu qui est fidèle à ses promesses de bonheur pour nous. De cette terre vers le ciel.
Tu ne mourras pas, mais tu auras la vie éternelle. Crois-tu cela ? C’est ça la confiance. Et ça vient de Dieu.
Ravive en toi le don de la foi. La foi est une grâce gratuitement donnée par Dieu qui est posée en nous le jour de notre baptême comme une petite graine. Ravive-la.
C’est ce que nous dit Paul à Timothée et s’adresse à nous. Et alors encore plus, Jésus dans l’Évangile, il s’adresse aux apôtres, c’est nous, les envoyés du Seigneur aujourd’hui, en 2025, et nous disons la même chose aux apôtres. Seigneur, arrête tout ce qui se passe dans le monde, etc.
Augmentons-nous la foi. J’ai l’impression de perdre la foi quand je vois tout ce que je vois, etc. Tout ce que j’entends, tout ce que j’entends.
Oui, oui, oui, c’est vrai. A Bacchus il disait la même chose. Donc, il n’y a pas rien de nouveau sous le soleil.
Mais qu’est-ce que dit Jésus ? Si vous aviez la foi grosse comme une graine de moutarde. Alors là, est-ce que vous savez ce que c’est qu’une graine de moutarde ? Vous en avez déjà eu dans la main ? Une graine de moutarde. Et c’est tout petit, c’est tout petit.
Et alors, si tu avais cette foi grosse comme une graine de moutarde, tu dirais à cet arbre, déracine-toi, il va te jeter dans la mer, plante-toi dans la mer. Alors l’arbre va te dire, mais qu’est-ce que c’est que cette image ? Ce n’est pas possible. Mais qu’est-ce que nous dit le Seigneur ? La leçon pour nous aujourd’hui, c’est que, d’abord la première question, pour raviver en nous la foi, il faut être comme des serviteurs avec cette petite graine.
Je vous demande, est-ce que vous avez cette petite graine de moutarde ? Est-ce que vous l’avez ? Oui. Oh là là ! Réveillez-vous ! Mais c’est évident que vous ne dormez pas. Mon cœur est vigilant, je dose, mais mon cœur est vigilant.
Oui, est-ce que vous avez cette graine de moutarde ? C’est-à-dire, vous l’avez parce que vous avez été baptisé. Alors, il y en a certains qui ne sont peut-être pas encore baptisés. Qui est-ce qui n’est pas encore baptisé parmi nous ? C’est marrant que vous soyez tous baptisés.
On a un catéchisme qui est bien présent aussi. Qui est-ce qui n’est pas baptisé encore ? Levez la main. Ben oui, c’est vrai.
Alors, toi un jour, j’espère que tu seras baptisé avec joie, et tu viendras nous chanter, ce sera magnifique. Alors, tu vas demander à maman si on peut t’inscrire aussi au catéchisme. Tu n’es pas venu pour rien.
Puisque je bénis les chevaux, je peux bénir aussi les humains. Alors, c’est au baptême que nous avons reçu ça. Cette graine de moutarde.
Et la leçon importante pour toutes et tous ici présents, c’est que le Seigneur ne nous demande pas d’être déçurant ou déçurfable. Ce n’est pas ça qu’il nous demande. Il nous demande d’être avec cette petite graine.
Garde le dépourvu. Garde cette foi. Parce que c’est moi, c’est ça l’affrontement.
C’est moi qui ai tout fait, depuis la création, depuis la recréation. Je ne vous demande pas de faire des vides et des sangs. Je ne vous demande pas de porter le mot.
Je ne vous demande pas de misère, de misère, etc. Non, ce n’est pas vous, vous ne pouvez pas. Ce que je vous demande, pour vos petits livres, ce que je vous demande, et bien, je vous demande simplement d’être cette petite graine.
Toujours enfouie, mais ravie. Ravie de pouvoir être des croyants. Est-ce que vous êtes de ces petites graines de moutarde qui vont donner un peu de goût dans ce monde qu’on a tant besoin ? La moutarde, me monte au nez aussi, parfois.
Alors, est-ce que vous êtes d’accord ? Oui ! Soyez cette graine. Alors, attention, c’est exigeant, parce que vous allez rencontrer devant vous le doigt de Dieu qui va vous toucher et vous dire « sors de ton canapé, sors de ton confort, réponds à l’appel que je te donne. » « Oh, Seigneur, je n’ai pas envie, il est trop tôt, j’ai envie de retoucher, ou alors je n’en peux plus, ou alors pas avec lui, pas avec elle.
» Et alors, c’est là que Seigneur te pousse dans tes retranchements. Il te pousse. Et je vais vous donner des exemples pour terminer.
La petite graine. La première, évidemment, de Saint-Faustine. Vous connaissez la ville de Saint-Faustine ? Kowalska ? On ne peut pas faire plus petite ? Religieuse, dans son temps.
Elle vivait en Pologne, entre deux guerres, elle était là, et elle a reçu la mission de répondre, dans le monde entier, la miséricorde du Seigneur. C’est ce tableau qui s’appelle « Jésus, j’ai perdu un enfant ». Tiens, les enfants, venez voir. Tu veux venir voir le tableau ? Viens voir le tableau, viens.
Mets-toi dans l’allée centrale. Tu te mets là. Regarde, il est là, « Jésus, j’ai perdu un enfant ». Tu as vu le tableau ? Tu dis quoi ? « Jésus, j’ai confiance en vous ». « Jésus, j’ai confiance en vous ». C’est le tableau qui est là, en bas.
Viens le voir un peu plus. Tu veux aller faire un petit discours ? Tu veux aller faire un petit discours ? C’est Jésus qui te regarde. Tu vois, « Jésus, miséricorde, j’ai confiance en toi ». On le dit ensemble ? « Jésus, miséricorde, j’ai confiance en toi ». Tu le dis directement ? « Jésus, miséricorde, j’ai confiance en toi ». C’est trop beau.
Alors, cette petite religieuse, sainte Christine, tu vois, tu dois revenir à ta place, eh bien, elle était inconnue du monde entier, recluse dans son petit monastère, inconnue du monde entier. Et même, je vous avoue quelque chose, son confesseur croyait en elle, et ils ont eu tellement d’obstacles que quand elle est morte, son œuvre n’avait pas été répandue, parce que Jésus lui avait demandé de répandre, parce que Jésus n’y était pas. Et elle a dit à son confesseur, « Je laisse ça entre les mains du Seigneur, s’il veut que ce soit fait, ce sera fait.
» Et même l’église de son temple, dans les années 50, oh, encore une dévotion en plus, bon, non, on met ça au tiroir. Et puis, et puis, non, pas Zorro est arrivé, mais encore mieux, un certain Karol Józef Wojtyła est nommé pape, le pape Jean-Paul II. Et lui, il avait été évêque de Cracovie, et il connaissait le couvent, et il connaissait la dévotion de Sainte-Faustine à Jésus-Miséricorde.
Et il a dit, dans l’inspiration du ciel, « Cette dévotion doit être répandue dans le monde entier pour le troisième millénaire. » Petite graine de moutarde. Et maintenant, c’est devenu la fête universelle de la Miséricorde, le premier dimanche après Pâques.
Sainte-Faustine a été vue au rang de sainte, bien sûr, et son message a été répandu dans le monde entier. Ce tableau est partout dans le monde entier, partout. Petite graine de moutarde.
Elle a été fidèle, et surtout, elle s’est abandonnée à la Providence. « J’ai confiance en toi, mon Dieu. Ce n’est pas moi qui fais, c’est toi.
Sinon, si c’était ainsi, tu devais compter sur moi, et bien là, l’église n’est pas là. Et même l’église de Pierre, regardez, c’est mon deuxième exemple. Au 7e siècle, un évêque, ça arrive qu’il y ait des évêques et des bébés aussi, il a été Saint-Aubert.
Il reçoit la visite d’un archange, Saint-Michel, qui lui dit qu’il faut construire une église sur ce tas de cailloux, dans la mer. Ça vous rappelle quelque chose ? Si tu avais la foi comme un grand moutarde, tu dirais à cet arbre d’aller se planter dans la mer. Il dit la même chose que nous.
Un arche, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Mais comment on peut faire ? Impossible, il n’est pas français. Impossible, il ne se trouve pas Dieu. Et alors, Aubert dit non, non, non.
Tu ne peux pas. Quoi, tu ne peux pas ? Le doigt de Dieu l’a retouché. Il touche le front de l’évêque, il l’a touché, un peu comme moi, d’une main, par exemple.
Et bien, il y a une trace dans son crâne, qu’il conserve à Avranche, il y a une trace de ce doigt de Dieu, par l’intermédiaire de l’ange, en disant qu’il n’a pas eu assez de foi et confiance. Et là, il se réveille et il dit, je vais faire ça. Et c’est le Mont-Saint-Michel.
Le Mont-Saint-Michel, qui est une prouesse de foi, ce n’est pas la prouesse technique, c’est la prouesse de foi. Devant la mer, qui est le symbole biblique des forces divines, se dresse le Mont-Saint-Michel, avec la statue du Mont-Saint-Michel, qui nous rappelle qui est comme Dieu, et qui écrase les serpents, et qui baigne sur la France. Fille éducative, Saint-Michel-Archange étant le patron de la France, Jeanne d’Arc nous le redira aussi.
Petites graines de moutarde de lèvres, rien du tout. Et vous pourriez prendre tous les essences que vous voulez. Il a commencé par Notre-Dame-du-Lac.
Petites graines de moutarde. Qu’est-ce que c’est que cette église du XIIe siècle, en plein amour d’un saint, qui a fait cette œuvre ? Petites graines de moutarde. Ils avaient la foi.
C’est-à-dire, ils se sont laissés guider par la puissance d’amour, de miséricorde du Seigneur, qui a transformé l’humanité, et qui a fait de notre civilisation, une civilisation d’amour, de don de soi. C’est ça la civilisation chrétienne. Elle existe, contrairement à ceux qui, du matin au soir, nous disent « Nous n’avons pas de civilisation chrétienne, nous n’avons pas de civilisation de culture chrétienne.
» Oui, nous l’avons. Elle est fondée sur le décalogue qui nous vient de la Bible. Elle est fondée aussi sur le don du Christ, qui est mort et ressuscité pour nous, et qui nous a rappelé qu’il n’y avait pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
C’est ça la civilisation chrétienne, qui fait que de la conception d’un enfant au départ d’un vieillard ou d’un malade, il y a une dignité de la personne humaine. Et nous devons être les témoins de cette vie qui est un cadeau de Dieu, de la création jusqu’à la recréation, un miracle. C’est ça, ravive en toi le don de la croix.
Alors, quand je vous le dis, chers frères et sœurs, aujourd’hui, nous allons vivre des miracles permanents. Je vous le dis. La moisson est abondante.
Énormément, énormément de jeunes. Le pape Léon a dit ceci. La France est le pays de la contradiction.
Jamais il n’y a eu une laïcité aussi négative, aussi contraire finalement aux droits ou à la négativité de conscience et de religion que notre pays, qui est fondé sur, en fait, la négation de Dieu. Et, dit-il, pour autant, jamais il n’y a eu autant de demandes de baptême, de confirmation, de paroxysme. Et il est étonné, lui qui est américain, et en Amérique, comme là, 99% des pays, leurs constitutions sont fondées sur Dieu.
Ils ne vont pas sur les droits de l’homme sans Dieu. Avec, vous avez vu, récemment, heureusement, ça n’a pas été retenu, mais enfin, c’est un coup de semence, qu’on voudrait nous supprimer, même les noms des fêtes chrétiennes, Abba Noël, Abba Nino, ça choque de dire Noël. Et puis, les fêtes de Pâques.
Mais c’est notre histoire. C’est nos racines. C’est la petite graine plantée.
Et vous voyez toutes, je dirais, toutes ces réalisations devant nous, et cette sainteté. On a fêté, il n’y a pas longtemps, Saint-Vincent de Paul. C’est ça, la France.
Et c’est la France qui accueille, et qui est universelle aussi. Mais nous avons besoin de témoins. Alors moi, je demande aux jeunes, parce qu’on se présente, bien sûr, mais aux grands-parents, aux parents, nous avons le devoir de transmettre.
Il nous sera demandé, est-ce que nous avons transmis l’évangile, qui n’est pas un évangile mondialiste, mais un évangile de l’incarnation, dans notre terroir. Comme Jésus a été juif, et il a aimé son pays, et il l’a mis en valeur, ce pays. Et c’est pour ça qu’il nous faut être aussi solidaires, aussi, de tous ceux et celles qui souffrent, pour leur culture, pour leur pays, etc.
Et comme il a aimé l’Israël, il nous demande aussi d’aimer la France, avec le pays de tant de saints. Que cette France, terre d’accueil, soit aussi une France fière d’être fondée sur la foi de nos pères, cette petite graine qui a donné cette belle civilisation, aussi. Douce France fasse que le Seigneur nous garde.
Et que Saint-Michel nous protège. Amen.
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