Homélie du lundi 8 décembre 2025 - Solennité de l’Immaculée Conception

11 décembre 2025

Cliquer ici pour écouter l’homélie

Transcrit par TurboScribe.ai

Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia Le Seigneur soit avec vous. Et avec vous aussi. Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc.

Amen. Chapitre premier. En ce temps-là, l’ange Gabriel est envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth à une jeune fille vierge accordée en mariage à un homme de la maison de David appelé Joseph.

Et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit Je te salue, comblée de grâces. Le Seigneur est avec toi.

A cette parole, elle fut toute bouleversée et se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. J’ai mon téléphone qui sonne, c’est pas grave. L’ange dit alors, sois sans crainte Marie car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.

Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils. Tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand.

Il sera appelé fils du trio. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob et son règne n’aura pas de fin.

Marie dit à l’ange Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? L’ange lui répondit L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du trio te prendra sous son nom. C’est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé fils de Dieu. Or, voici que dans sa vieillesse, Elisabeth, ta parente, a conçu elle aussi un fils et l’en est à son sixième mois.

Alors qu’on l’appelait femme stérile car rien n’est impossible à Dieu. Marie dit alors Voici la servante du Seigneur que tout m’advienne selon ta parole. Alors l’ange la quitta.

Acclamons la parole de Dieu. C’est dans la joie. L’ange la quitta.

C’est magnifique. Il est toujours là, l’ange Gabriel. Il sera là pour tout le mystère de Noël et c’est magnifique aussi.

Soyez bénis d’être là ce soir. Je suis content. Et alors nous accueillons avec nous, d’une manière particulière, Nicole qui est devant, à côté de Sœur Dominique.

Elle vient de Camaret. Et elle est venue pour demander les secours du Seigneur, la grâce du Seigneur. Et figurez-vous qu’en ce 8 décembre, elle va faire sa première communion.

C’est beau. Elle va recevoir le corps du Christ. Et donc, soyez bénis, on va vous entourer de notre prière.

Et vous encourager dans votre chemin de vie qui n’est pas facile. Voilà. La première lecture, elle est tirée de quel livre ? Je ne me rappelle plus.

C’est normal, vous étiez prise par l’autre lecture. Jeunesse. Ah, Faraday, tu sais.

C’est bien. Elle est tirée du livre de la jeunesse. Au commencement.

Alors, j’ai envie de dire, essayez de vous dire que nous sommes dans le temps de l’avant. L’avant, après tout, c’est l’avenue. Mais avant, nous sommes avant.

Avant. Il y a trois avant, en fait. Il y a l’avenue de ce, je dirais, au commencement, avant même que l’homme et la femme soient créés.

Figurez-vous que Dieu nous connaît, chacune et chacun d’entre nous, depuis l’éternité. Avant même que nous soyons dans le ventre de notre maman, bénie, eh bien, nous étions déjà dans le cœur de Jésus. Le cœur de Dieu.

Le cœur de Dieu. Et donc, Dieu sait. Il connaît de toute pré-science et de tout amour.

C’est une pré-science d’amour. Ce n’est pas un pouvoir autrement que pour exercer son amour. Et il savait.

Il connaissait déjà par avance Marie. Alors, avant. Premier avant.

Dieu a créé l’homme et la femme comme il aurait voulu que nous soyons toujours. Nous avait placé dans le paradis. Et puis, dans ce paradis, eh bien, il y avait une communion.

Et il n’y avait pas de peur. Il n’y avait pas de honte. Il n’y avait pas d’accusation.

Vous connaissez la suite. Voilà.

C’est l’irruption du mal dans notre monde. Et ça provoque effectivement une désharmonie qui est lisible, bien sûr, entre Adam, Ève, le serpent, tout ça. Et Dieu, en fait, ne se dément pas de son désir de bonheur pour l’homme.

Première chose, depuis l’éternité, Dieu a toujours voulu habiter parmi les hommes. C’est fou. Saint François de Saint dit que même si l’homme n’avait pas péché, Dieu aurait envoyé son fils pour habiter parmi nous.

Incroyable. Eh bien, c’est vrai. Dieu est amour.

Il n’y a que de l’amour gratuit pour nous accorder sa vie même gracieusement. Dieu a envie de vivre avec nous. Et c’est ça que révèle déjà un peu ce mystère de l’Immaculée Conception.

Ce n’est pas quelque chose qui nous éloigne quelque part de la présence de Dieu. Au contraire, le privilège de Marie est un privilège qui nous rapproche de Dieu. Depuis toute éternité, c’est le premier avant, ça.

Avant. Qu’est-ce qu’il y avait avant ? L’amour. Et cet amour ne se démentira jamais.

Et puis, il y a cette lente progression du désir de Dieu. Ah, si tu pouvais venir, Dieu, nous sauver. Et voilà que depuis Abraham, etc., eh bien, Dieu a parlé et un peuple a surgi.

Et ce peuple d’Israël, eh bien, a reçu la révélation d’un choix libre de Dieu pour non pas la garder pour soi, mais pour au contraire qu’affluent toutes les nations vers cette lumière. Et la grande lumière a resplendi. Jérusalem, voilà, tout le monde arrive, comme feront les mages au moment de Noël.

On a vu son étoile, on est venu. Et pour préparer cette venue de Dieu, eh bien, Dieu le Père a dit à son fils, est-ce que j’ai de l’holocauste, cette sacrifice, je n’ai pas trouvé. Et moi, j’ai dit, me voici, Seigneur, pour faire ta volonté.

Voilà, moi, le fils de Dieu, je viens, je viens. Mais alors, pour préparer une demeure, j’aime bien le mot demeure, une demeure digne de son fils, qui est la splendeur du Père, la délicatesse de Dieu. Réfléchissez un petit peu à la délicatesse de Dieu quand Dieu a créé l’homme et la femme, Adam et Ève.

Toute la délicatesse de Dieu pour Adam et Ève, il les avait placées dans la grâce adamique, cette grâce magnifique, une grâce gratuite, bien sûr, d’harmonie, de concordance. Il n’y avait pas de péché en Adam et Ève avant qu’ils tombent. Eh bien, c’est ce que voulait Dieu pour l’humanité.

Et donc, qu’est-ce qu’a fait Dieu ? A Dieu, rien n’est possible. Il a préparé cette petite fille de Palestine, la petite Marie, depuis et même avant sa conception. Elle est comme le projet réalisé, de toute grâce, toute gratuite.

Et donc, Marie a été préservée du péché en prévision du salut qu’apporterait Jésus. Pour dire, tu vois, je t’ai choisie, hein, ma petite fille de Palestine, pour être la maman de mon fils. Et par un souhait gratuit, immérité, c’est pas Marie qui mérite, c’est immérité, je te préserve du péché originel pour que tu sois l’immaculée conception.

Et que tu sois la demeure sainte, déjà révélant, ou plutôt rappelant, ce que Dieu veut faire pour nous. Car le privilège qu’a reçu Marie, c’est pas un privilège qu’elle garde pour elle. C’est même un phare devant nous pour nous dire, voilà ce que je veux pour l’humanité toute entière, pour l’Église qui est ma fiancée toute parée, toute pure, toute vierge, toute sans tâches ni rides.

Voilà ce que je ferai. A Dieu, rien n’est possible. A Dieu, rien n’est possible.

Des cailloux que nous sommes, il peut faire un cœur de chair magnifique, rempli de son amour, où il n’y a plus que l’amour. La Vierge Marie, évidemment, reçoit l’ange Gabriel, qui la salue, en disant, qu’est-ce que l’ange dit ? Je te salue, comblé de grâces, le Seigneur est avec toi. C’est ça qu’il faut comprendre.

Comblé de grâces, le Seigneur est avec toi. Dieu avec nous. Et ce Dieu avec nous, il l’est pour chacune et chacun d’entre nous.

Depuis toujours, Dieu est avec nous. Ton nom est inscrit sur la peau de ma main. Tu as du prix à mes yeux.

Tu es mon enfant. Je n’abandonnerai jamais mon enfant. Ton nom est inscrit sur le livre de vie.

Évidemment, Marie est la comblée de grâces. C’est une expression magnifique qui va être reprise par l’immaculée conception, c’est ça que ça veut dire. Il n’y a pas de frontière, il n’y a pas de barrière entre le cœur profond de Marie et le cœur de Dieu.

Elle est toujours oui, dans un oui d’amour, un oui de coopération, un oui dans la foi. Et la petite Marie, elle va quand même poser une question à l’ange. Pourtant, on nous a bien dit, et ça c’est très important aussi, qu’elle était promise en mariage.

C’est au sein de la cellule familiale que Dieu veut venir à nous. Dieu aime la famille, il l’a voulu, il l’a béni avant même le péché. C’est la première bénédiction, la bénédiction du mariage, avant le péché.

Adam et Ève croissaient, multipliaient, etc. Et Dieu dit que cela a été très bon. Elle était promise en mariage, mais elle pose une question à l’ange.

Cette question, elle ressort de son âme toute pure. Car dès le départ, et vous verrez dans le film sur l’immaculée conception, dimanche prochain, on va nous replacer dans les débuts de la naissance de Marie, où Anne et Joachim, qui étaient âgés aussi, voulaient un enfant. Et puis l’enfant va venir, et elle va être confiée, Marie, au temple.

Elle va grandir à l’ombre du temple. C’est-à-dire, dans la prière et l’écoute de la parole de Dieu. Elle porte déjà en elle la parole de Dieu.

Donc elle a un grand désir d’être consacrée à Dieu. C’est pour ça qu’elle dit, comment ça se fera ? Moi je ne connais point d’ordre. Pourtant, on nous dit au début, elle était accordée en mariage.

Donc elle savait bien qu’il y allait y avoir un mariage. Mais dans cette question, il y avait un désir profond de vie consacrée. Et Dieu vient au-devant de ce désir profond.

Il lui dit, sois sans crainte, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas concevoir, enfanter un fils, et on lui dit tout. On peut dire que c’est exactement la même chose que fait la Vierge Marie, quand elle vient parler à un voyant, que ce soit Juan Diego ou Bernadette.

La Vierge Marie dit vraiment les choses, éclaire les choses. Pour que le voyant puisse être le porte-parole de Dieu, en vérité. A Bernadette, elle dit à l’abbé qu’il faut construire une église.

Dans cette grotte, où il n’y avait que des choses de la nature, ou plus ou moins de la nature, les cochons et tout ce qu’il y avait avec. Et puis aux petits-enfants de Fatima, c’est pareil. Elle va dire plein de choses aussi, à porter, à garder et à transcrire.

Elle lui dit tout. Que Jésus, c’est le fils du Très-Homme. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David pour toujours.

C’est un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera appelé fils de Dieu. Et l’Esprit-Saint viendra sur toi.

Et la puissance du Très-Homme te prendra sous son nom. C’est magnifique comme expression, parce qu’il y a une délicatesse de cette fécondité miraculeuse de Marie. Quelque chose qui est d’une douceur incroyable, d’une tendresse.

C’est ça Dieu. Quand Dieu crée, il ne crée pas dans les fracas. Non, non.

Ou dans la violence. Il est toujours dans l’intimité, dans la discrétion, la délicatesse. C’est ça la grâce.

Et puis, bien sûr, Elisabeth, etc. A Dieu, rien n’est possible. Alors, Marie va se préparer à cet avant.

C’est ce que nous vivons historiquement, si on va fêter Noël. Mais elle est déjà la figure qui nous indique le troisième avant. Si Marie est l’Immaculée Conception, c’est pour dire ce que Dieu a fait pour moi, il le fera pour vous.

Son plan d’amour ne se démentira jamais sur la création toute entière et sur l’humanité. J’ai vu la Jérusalem céleste. C’est ça, l’Immaculée.

Il n’y avait pas de lumière, car sa lumière, c’était le Christ. Des fleuves d’eau vive. Tout est fécondité, tout est vie, tout est joie, etc.

Tout est partage et communion. Alors, on va garder cette image de l’Immaculée Conception comme quelque chose de très proche. Dieu avec nous.

Dieu avec nous. Est-ce que vous voulez que Dieu soit avec vous ? Oui ? Alors, dites oui comme Marie. Demandez à Marie de pouvoir dire oui, même au milieu de vos difficultés.

Me voici, Seigneur. Je dépose mon fardeau. Me voici.

Tu me connais mieux que personne. Et même moi, je ne me connais pas déjà. C’est difficile de se connaître.

Mais je sais que tu veux pour moi l’intimité de sorte que ton Fils puisse rayonner. L’Immaculée Conception, c’est comme la vitrine de Jésus. Parce que Dieu veut tellement nous aimer qu’il veut qu’on le voit.

Alors, on a des peurs de Dieu. Comment est-ce qu’on aurait pu croire que Dieu était amour ? Eh bien, par une Maman. C’est Marie.

Notre Dame de l’Humanité. C’est la Maman de l’Humanité. Partout.

En Asie, en Iran. J’ai une pensée pour Faranak qui est là ce soir. Pour toutes ces femmes courageuses, toutes ces femmes incroyables qui donnent un exemple de courage, d’amour, qui va au-delà de l’amour.

Et puis, partout. Aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, notre âme de Guadalupe qu’on va fêter le vendredi. Notre âme de Lourdes, la France.

Alors la France est tellement remplie de... Mais partout, partout, partout, partout. Marie, Mère de l’Humanité, parce qu’elle est l’Immaculée Conception. Et plus on s’ouvre à cette Immaculée Conception, plus nous aussi, nous devenons des frères et sœurs d’universalité, de catholicité.

C’est ça que ça veut dire, catholique. Où nous pouvons contenir le monde aussi et avec audace, entre guillemets, avec une grande espérance, offrir nos prières pour la conversion des pauvres pécheurs et pour la paix dans le monde. Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons nos pauvres amis.

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons nos pauvres amis. Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons nos pauvres amis. Marie, nous t’aimons, nous vous disons merci.

Vous êtes plus jeune que le péché. Amen. Amen.

Maintenez-nous dans cette lumière. Amen.

Transcrit par TurboScribe.ai