Homélie du 22 juin 2025 - Fête Dieu et Saint Jean Baptiste

27 juin 2025

Cliquer ici pour écouter l’homélie

Transcrit par TurboScribe.ai

Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le Seigneur soit avec vous.

Et avec votre esprit. Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc. Grâce à toi, Seigneur.

En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les douze s’approchèrent de lui et lui dirent Renvoie cette foule.

Qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres. Car ici nous sommes dans un endroit désert. Mais il leur dit Donnez-leur vous-même à manger.

Ils répondirent Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. Il y avait environ cinq mille hommes.

Jésus dit à ses disciples Faites-les asseoir par groupe de cinquante environ. Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons.

Élevant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux. Les rompit et les donna à ses disciples. Pour qu’il les distribue à la foule.

Ils mangeaient et ils furent tous rassasiés. Puis on ramassa les morceaux qui leur restaient. Cela faisait douze paniers.

Acclamant la parole de Dieu. Nous le mangeons, Seigneur Jésus. Asseyez-vous.

Jean le Baptiste nous a indiqué qui était l’agneau de Dieu. Voici celui, l’agneau de Dieu, suivez-le. Jean le Baptiste avait appris aussi à ses disciples à prier.

Mais lui-même avait fait l’expérience de la rencontre eucharistique. Alors, les enfants. Vous êtes magnifiques les capelines.

Regardez, il y a six capelines. Levez-vous qu’on vous voit un peu. Elles sont belles.

Vous pouvez vous tourner devant, voir un peu. C’est très bien. Alors asseyez-vous.

Et puis les servants d’hôtel, il y en a aussi que vous levez. Qu’on vous voit aussi. Regardez comme ils sont beaux.

Oui, oui. Allez, viens, viens. Allez, voilà.

Comme ça, mettez-vous en place. Ils ont fait l’expérience eucharistique. Qu’est-ce que ça veut dire ? À votre avis, quand est-ce que Jean le Baptiste a fait l’expérience eucharistique ? Alors, vous, suivez-moi.

Vous pouvez répondre. Alors entendu, quand est-ce que Jean le Baptiste a fait l’expérience de Jésus-Christ ? Qu’est-ce que c’est que l’expérience de Jésus-Christ ? Ça veut dire que je prends conscience de sa présence réelle, pourtant cachée sous les apparences du peintre et du peintre. Les apparences du peintre et du peintre n’empêchent pas, une fois que la consécration est faite, que je crois de tout mon cœur que Jésus est présent réellement dans le tabernacle.

Il est là. Il est là. C’est ça, faire l’expérience de la présence eucharistique.

C’est-à-dire que je reçois non pas un morceau de pain, mais je reçois le corps du Christ pour la multitude. La multiplication des pains, elle est réalisée d’une manière incroyable depuis. Car quand on mange, qu’on reçoive une parcelle, une hostie, une grande hostie, c’est toujours Jésus qu’on reçoit.

Alors quand est-ce que Jean le Baptiste a fait cette expérience de la présence réelle, mais pourtant cachée, de Jésus ? Eh oui, je l’ai entendu, il y en a qui sont réveillés. Dans le ventre de sa maman. Combien c’est important pour les mamans de venir communier quand elles sont enceintes aussi.

Et bien sûr, elles portent leur enfant toujours, donc à chaque fois qu’elles communient. Rappelez-vous les enfants, Jean le Baptiste c’est qui par rapport à Jésus ? C’est son cousin. C’est son cousin.

C’est le cousin de Jésus. Et nous savons que c’est le cousin de Jésus parce que nous connaissons l’histoire de... Est-ce que ça vous dit quelque chose ? Zacharie et Élisabeth, ça ne vous dit pas grand-chose ? On va vous le rappeler un peu quand même. Zacharie et Élisabeth, c’était des personnes âgées qui n’avaient pas d’enfants.

C’était les cousins de la Vierge Marie. Et quand Marie a reçu de l’ange Gabriel l’annonce de la conception de Jésus en elle, eh bien l’ange lui a dit, « Et ta cousine Élisabeth, elle qu’on disait stérile, elle est enceinte et son enfant a déjà six mois. » Alors qu’est-ce qu’a fait à votre avis Marie quand elle a entendu ça ? Marie, elle est partie pour voir sa cousine et pour la servir pendant trois mois, jusqu’à la naissance de Jean-Baptiste.

Et quand Marie est venue visiter sa cousine Élisabeth, eh bien, il y a un grand miracle qui s’est produit. C’est quoi le miracle ? Vous vous rappelez la visitation ? Marie qui salue Élisabeth, Élisabeth qui dit, « Quel honneur, quel honneur que la mère de mon Sauveur soit venue à moi. Parce que, dit Élisabeth, dès que tu m’as saluée, ma cousine Marie, l’enfant qui était dans mon sein, c’est-à-dire Jean-Baptiste, a très sailli d’allégresse.

 » Et dans le texte grec, je me dis souvent, on dit, « Il a fait un salto, il a bondi. » C’est comme un bondissement. Qu’est-ce que ça nous indique ? Dans la foi chrétienne, nous savons que Jean a été baptisé dans le sein de sa mère par la présence mystérieuse de Jésus dans le sein de Marie.

À ce moment-là, il est totalement sanctifié. Il a bondi de joie. C’est là que Jean-Baptiste a fait l’expérience de la présence eucharistique, mystérieuse, cachée, sous les apparences.

C’était Marie qui était le tabernacle et elle portait Jésus. Et Jean, il l’a toujours su. Il a frayé le chemin, il a même baptisé son cousin, mais il a surtout dit, « Voici l’anneau de Dieu.

 » Parce qu’il a fait l’expérience lui-même, que c’est bien lui qui sauve. C’est lui le pain de vie descendu du ciel. Alors, simplement aujourd’hui, peut-être pouvoir nous dire, simplement, humblement, nous dire, « Et moi, cette expérience eucharistique, comment je vis l’Eucharistie du dimanche ? Comment je vis à chaque fois que je communis ? Est-ce que je bondis de joie mon cœur profond à cette présence réelle qui va renouveler l’élan vital de mon cœur, lui redonner force et nourriture pour croire à l’amour toujours plus, encore plus ? L’amour, rien ne l’éteindra.

Ni les flammes, ni l’eau, ni même la mort, ni la guerre, ni quoi que ce soit. Rien n’éteindra l’amour parce que cet amour, il s’est donné à nous pour toujours. Mais c’est dans l’Eucharistie que je renouvelle profondément cet amour.

C’est pourquoi il nous faut vivre liturgiquement et aussi intérieurement l’Eucharistie, le soin avec lequel nous entretenons la présence réelle, le tabernacle, le soin avec lequel on se met à genoux, on communie avec respect, on met des ornements aussi, des beaux ornements, des lumières, l’encens. Tout cela, c’est pour nous conduire, ce sont des moyens, mais pour nous conduire à l’intériorité, pour nous dire, il est là. Est-ce que tu en prends conscience, ma sœur, mon frère ? Il est là.

Il frappe à la porte de ton cœur. Le fruit de l’Eucharistie qui est la source de notre vie, c’est de nous maintenir en communion. Là où il y a l’Eucharistie, les ténèbres s’effacent et s’enfuient.

Là où il y a l’Eucharistie, il y a la paix parce qu’il y a la communion. Là où il y a l’Eucharistie qui est vénérée et adorée, il y a la louange, il y a la joie, il y a ce partage. Mais ce partage, il vient d’abord de ce Dieu qui a donné sa vie pour nous et qui nous la donnera toujours.

Voici que je suis avec vous chaque jour. Et quand vous êtes dans votre travail, à la maison et même à l’école, vous pouvez penser qu’il y a, dans l’Église, le tabernacle avec la présence réelle et vous pouvez venir adorer, très simplement, en penser et même envoyer votre ange gardien. Puis quand vous entrez dans une Église, vous commencez par saluer le divin Maître qui est là, qui est notre frère et ami, qui nous accueille dans sa chaleur eucharistique et qui nous dit « J’ai faim et soif de toi ». Est-ce que toi aussi, mon frère et ma sœur, tu as faim et soif de moi ? J’ai faim et soif.

Viens, viens, viens adorer, viens te restaurer, viens communier, viens retrouver le sens de cette joie. Alors, cinq poissons, deux pains. Les cinq poissons, ça indique, les cinq pains, pardon, indiquent, c’est le contraire, cinq pains et deux poissons indiquent les cinq plaies du Christ par lesquelles il a donné toute sa vie.

Il se donne tout entier, corps et âme, avec son âme, c’est sa divinité. Et les deux poissons, c’est le mystère ictus du Christ. Une personne, Jésus-Christ, le Verbe de Dieu en deux natures.

Il est le Verbe et il est en même temps homme, pleinement homme et pleinement Dieu. Cinq et deux, ça fait un chiffre parfait, sept. Et puis à les douze paliers, c’est pour dire que la communion est offerte à tous, c’est universel.

Encore une fois, c’est un pain qui est un miracle eucharistique parce que de partout dans le monde, on reçoit le corps, le sang, l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ. Alors oui, comme disait Carlo Acutis, l’eucharistie, c’est l’autoroute du ciel. Pour aller tout droit au ciel, il faut participer à l’eucharistie.

Il faut vraiment en vivre profondément. Puisque nous avons eu la joie de faire notre communion, la plupart, tous, et que nous aurons la joie d’accompagner beaucoup d’entre vous encore à la communion, je vous invite à être heureux et vivants de cette eucharistie. Jésus, eucharistie, nous t’adorons, nous t’aimons, nous te louons et nous voulons rester en communion avec toi.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Transcrit par TurboScribe.ai