Homélie du 18 mai 2025 - Aimez vous comme Je vous ai aimés

22 mai 2025

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Transcrit par TurboScribe.ai

Le Seigneur soit avec vous. Et avec votre esprit. Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean.

Grâce au Seigneur. Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du Cénacle, Jésus déclara, « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera, et il le glorifiera bientôt.

 » C’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Je vous donne un commandement nouveau. C’est de vous aimer les uns les autres.

Comme je vous ai aimé, vous aussi aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples. Si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

Ta parole est qu’un aimer. Alléluia. Tu n’as plus de douleur.

Alléluia. Ta parole est qu’un aimer. Alléluia.

Ta parole est qu’un aimer. Alléluia. Ta parole est qu’un aimer.

Alléluia. Ta parole est qu’un aimer. Ta parole est qu’un aimer.

Et c’est en lien avec la petite Thérèse, l’enfant Jésus, bien sûr, qui a remis ça en lumière. Alors, à votre avis, réveillez-vous ! Alors, je vais vous expliquer un petit peu. Tout à l’heure, j’ai baptisé un petit Livio.

Et dans le baptême, plongé dans la mort et la résurrection du Christ, que Jésus en disciple dans ce dernier repas qu’il prend avec ses apôtres, eh bien, nous sommes comme reliés à la filiation du Christ lui-même. Et parce que nous sommes disciples de ce Christ qui est mort et ressuscité, nous sommes donc membres du corps du Christ. Et parce que nous sommes membres du corps du Christ, eh bien, nous sommes comme des petits-enfants, des petits-enfants renais d’en haut, par l’eau et l’Esprit Saint.

Et parce que nous sommes petits-enfants renais de l’eau et de l’Esprit Saint, eh bien, nous sommes, bien sûr, les enfants de Dieu, notre Père. Et ainsi, nous pouvons nous regarder comme vraiment des petits-enfants, parce que Dieu nous aime, chacune et chacun d’entre nous, comme la prunelle de ses yeux, comme les entrailles de son être tout entier. Il nous aime.

Est-ce que les parents, pour vous les enfants, ce n’est pas toujours les petits ? Est-ce qu’une maman n’appelle pas son enfant jusqu’au bout ? Alors, mon petit, tu resteras toujours mon petit. Ce n’est pas vrai ? Eh oui, c’est vrai. Et c’est tellement vrai, bien sûr.

Il n’y a pas d’âge, parce que nous sommes justement renais de cette vie divine qui porte un nom, l’amour de Dieu pour les hommes infinis. Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son propre Fils pour que par lui le monde soit sauvé et qu’il ait la vie en abondance. Alors, je voudrais insister un peu sur ce point avec vous, parce qu’aujourd’hui, puisque le pape Léon est installé, puisque la petite Thérèse, ça fait cent ans qu’elle a été canonisée, elle nous a redit qu’au cœur de l’Église, elle serait l’amour.

Pourquoi ce message est si important ? Bien, je vais vous dire. Aujourd’hui, dans notre société actuelle, et rien de nouveau sous le soleil, la vie humaine n’a plus aucun prix. On se fait la guerre, on tue les enfants avant qu’ils naissent, on en fait même un droit absolu.

On vote une loi pour le suicide assisté des personnes qui seraient fragiles, qui seraient dépendantes, etc. Et on a l’impression qu’en faisant cela, on va apporter le bonheur au monde. Mais est-ce que le monde, sans l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs, peut nous sauver ? Voilà la grande question.

Qu’est-ce qui sauve le monde ? Est-ce que nous pensons que Dieu aime le monde, ou alors que le monde n’a pas besoin de l’amour de Dieu ? Mais si nous pensons, et je pense que c’est le cas, que le monde a besoin de l’amour de Dieu, ça veut dire qu’est-ce qui sauvera l’amour ? Il n’y a que Dieu qui peut sauver l’amour. Parce que l’homme enfermé sur lui-même, finit par traiter l’homme et la création comme un produit consommable et jetable. Et parfois même, voudrait nous promettre un bonheur à la quasi-infinie société de consommation qui promettrait éventuellement une sorte d’immortalité pour celles et ceux qui auraient les moyens de se faire transhumaniser de toutes sortes, y compris le clonage.

Mais non, ce n’est pas possible. Le monde ici-bas a besoin de Dieu parce qu’il a été créé par amour par Dieu. Et tout dans le monde est amour, c’est-à-dire, tout dans le monde est don de soi pour que les autres aient la vie.

Voilà pourquoi l’Église dans l’Évangile sera toujours du côté de la vie, elle ne peut pas être du côté de la mort. Parce que la mort pour elle, elle est transfigurée par l’amour qui va au-delà. Est-ce que vous pensez qu’un enfant ne mérite pas de vivre ? Quel qu’il soit, accompagné, entouré, quel qu’il soit.

Est-ce que vous ne pensez pas qu’une personne malade mérite par amour de vivre, d’être accompagnée jusqu’à la fin ? Mais bien sûr, c’est ça aimer, c’est ça mourir dignement dans la dignité de la personne humaine, c’est d’être entouré par l’amour et non pas oublier, rejeter et tuer. Alors c’est cela le message profond, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.

Et aujourd’hui, en 2025, avec l’Église tout entière, avec les religions d’ailleurs qui ont signé une pétition pour mettre en garde la France sur ce chemin qu’elle prend d’une manière inconsidérée quand je dis la France, ce sont ceux qui nous gouvernent, et bien non, la dignité de la personne humaine c’est de l’accompagner au mieux, entourée, avec amour, avec soin, avec les soins médicaux qu’il faut bien sûr, sans acharnement, mais surtout sans euthanasie, sans suicide assisté. Est-ce que vous croyez que c’est ça vraiment aimer ? Ce n’est pas possible d’entendre des choses pareilles. Alors que les médecins, les infirmières se dévouent au plus profond d’eux-mêmes pour accompagner, pour éviter le suicide de jeunes et de moins jeunes, et maintenant vous direz que c’est ça aimer ? Alors l’Évangile d’aujourd’hui justement, il nous rappelle, et toi, mon frère, ma sœur, est-ce que tu es un petit enfant ? Est-ce que tu es conscient de porter la civilisation de l’amour et de la vie ? Parce que tu as été sauvé par celui qui a donné sa vie pour nous librement.

Il est mort sous la croix pour redire la dignité inaliénable de la personne humaine, corps et âme, qui nous sont appelés à la vie éternelle. Et c’est cela qui est en jeu. Je me rappelle la phrase de Jean-Paul II, de Saint Jean-Paul II, qui disait, d’abord il a dit ne craignez pas, d’ouvrir grand votre cœur au Christ.

Ne craignez pas les enfants, j’ai vaincu le monde. Mais il disait, face à une société des lumières, la philosophie des lumières, vous savez ce que c’est ? Et derrière, il y a tout ce qu’on entend aujourd’hui. Qui prétend quand finalement il n’a pas besoin de Dieu dans sa société, et qui promet éventuellement un bonheur dirigé, d’une manière souvent totalitaire, et bien nous avons à témoigner au contraire que Dieu est venu en ce monde.

Il est venu se faire l’un de nous, pour nous rappeler justement ce bonheur éternel, pour nous l’offrir gracieusement et gratuitement, et pour faire de nous chacune et chacun d’entre nous des témoins de la vie. Nous devons être apôtres de la vie et de la vie éternelle, pour accompagner dignement, bien sûr, l’enfant, l’adulte, le super-enfant que sont les personnes âgées, les accompagner quel que soit leur état. Moi j’ai eu la joie d’accompagner ma maman, qui était Alzheimer depuis quelques années, et de l’accompagner tout au bout, jusqu’au bout.

Et ce n’était pas un poids, ce n’était pas une charge, c’était de l’amour, simplement. Encore une fois, est-ce qu’un père ou une mère peut oublier son enfant, quel que soit son état ? Est-ce que des parents, et nous les enfants, est-ce que nous allons oublier nos parents, quel que soit leur état ? A Dieu nous plaise, on va les accompagner. C’est ça l’honneur d’une civilisation, de la vie et de l’amour.

Alors à ceci, à cet amour, ils reconnaîtront que vous êtes mes disciples. Aujourd’hui, cette question nous est demandée, avec le pape Léon, qui l’a rappelé aussi. Est-ce que nous sommes disciples du Christ ? Je le pense, j’en suis sûr même.

Même s’il y a des souffrances, même s’il y a des douleurs, même s’il y a parfois des interrogations, faites confiance au Christ Jésus. Il a vaincu la mort, il est ressuscité, et il sera avec nous tous les jours, jusqu’à la fin des temps. Dieu n’est pas absent de ce monde.

Certains veulent nous faire croire que Dieu n’existe pas, mais Dieu est présent. Je voudrais remercier la conférence des évêques de France, les représentants des religions, juives, musulmanes, des confessions chrétiennes, qui ont tous signé une lettre très importante pour mettre en garde et rappeler que nous sommes au service de la vie, de la dignité de la personne humaine, et qu’on ne doit pas nous mentir. Non, tuer quelqu’un n’est jamais bien.

Non, permettre le suicide n’est jamais bien, ce n’est pas une preuve d’amour. Non, tuer quelqu’un n’est jamais bien, c’est au contraire un désengagement. Alors, voilà, notre Seigneur, qui lui est monté sur la croix librement pour donner sa vie pour nous, et qui est ressuscité.

N’ayez pas peur, mes petits enfants, j’ai vaincu la mort. Si vous voulez rester des petits enfants tout au long de votre vie, soyez de ceux qui sont les témoins de la vie et de la vie éternelle. Amen.

Transcrit par TurboScribe.ai