Père Gabriel nous parle de la fête de l’Ascension - jeudi 29 mai 2025

30 mai 2025

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Transcrit par TurboScribe.ai

Chers frères et sœurs, bonjour et belle fête de l’Ascension à vous tous. C’est une fête qui fait partie du patrimoine religieux de notre France, belle France chrétienne, et qui va du Mont-Saint-Michel à Notre-Dame-de-la-Garde, en passant par le Mont-Saint-Odile, et bien sûr, Notre-Dame-de-Paris. La fête de l’Ascension, c’est la fête de la présence pour toujours du Seigneur parmi nous, puisque élevé au ciel, c’est-à-dire auprès de son Père, qui est le Créateur de toutes choses, Dieu le Père, par le Fils, dans la puissance de l’Esprit-Saint, nous pouvons nous réjouir que notre humanité soit vraiment, vraiment accueillie.

Et c’est une humanité transfigurée pour qu’elle puisse être présente jusqu’à la fin des temps. Alors, pensez simplement à la présence du Christ après la résurrection, qui se laisse déjà voir d’une manière différente. Ce n’est plus l’humanité simplement, c’est l’humanité glorifiée, transfigurée.

Et puis la présence réelle dans le corps du Christ, cette Eucharistie qui est la source et le sommet de toute la vie de l’Église, et qui est un cadeau du ciel, pour que nous puissions vivre déjà le Royaume grâce à cette Eucharistie. Et puis tous les autres sacrements. Pensez aussi à la parole de Dieu, qui est toujours vivante.

Vous voyez donc que quand le Christ monte au ciel, ce n’est pas pour se perdre là-haut dans quelques galaxies, c’est au contraire pour nous montrer que la création tout entière est habitée par la présence de Dieu, et que nous en serons les témoins, en portant cette présence d’un Dieu qui est amour, et qui sauve le monde, et qui lui donne vie, maintient la vie, soutient la vie. En lui nous avons le mouvement, l’être et la vie. Une petite pensée aujourd’hui aussi pour la France, endeuillée par ces lois qui n’en sont pas, et qui font peu de cas de la vie.

Je me rappelle la phrase du pape François un peu choc, d’une civilisation du déchet, culture du déchet. Nous sommes là pour témoigner au contraire de la dignité de la personne humaine, depuis sa conception jusqu’à sa fin, de l’accompagnement de ces personnes avec tous les soins médicaux qui sont nécessaires, pour que la souffrance soit atténuée, diminuée, voire même supprimée, mais pour que la personne puisse vivre sa mort, et pour que la mort s’ouvre à la vie. Et c’est la même chose que pour les enfants.

Alors, de grâce que nous puissions aussi porter ce souci de la vie, ce souci aussi, je dirais, du respect de la création et du créateur. Et puis, une pensée pour eux justement, d’affection et d’amour, pour toutes celles et ceux qui entourent nos malades, qui les accompagnent. Une pensée aussi d’amour et d’affection pour ceux qui sont partis dans leur éternité, qu’ils puissent s’ouvrir à la vie éternelle, à la vision béatifique et bienheureuse.

Voilà, chers frères et sœurs, je dirais que, comme disait le futur pape Léon XIV, quand il était cardinal prévôt, nous n’avons pas besoin de soldats qui tuent, nous avons besoin de frères et sœurs qui accompagnent dans la compassion et la miséricorde. Amen.

Transcrit par TurboScribe.ai