Grand Pardon Sainte-Anne 2025 : l’homélie du Cardinal Sarah - (vidéo)

29 juillet 2025

Grand Pardon Sainte-Anne 2025 : l’homélie du Cardinal Sarah

La Troménie de Sainte-Anne s’achève à Sainte-Anne-d’Auray après 4 mois 1/2 de marche à travers le diocèse de Vannes. Près de 1800 kms parcourus, pour 117 paroisses : mission accomplie ! - (extrait)

Images CNEWS : https://www.cnews.fr Ces images sont publiées sur notre chaîne avec l’aimable autorisation de la production de CNews (tous droits réservés) Plus d’infos : https://www.sainte-anne.bzh - (extrait de la publication de la vidéo sur la page youtube)

Cliquer ici pour voir la vidéo

Grand Pardon Sainte-Anne 2025 : l’homélie du Cardinal Sarah

Transcrit par TurboScribe.ai

Le Seigneur soit avec vous, et pour j’aime Jésus, et selon sa lutte. À l’heure même, Jésus exulta de joie, sous l’action de l’Esprit-Saint, et il dit, Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange. Ce que tu as caché au sable et au savon, tu l’as révélé au tout-petit.

Oui, Père, tu l’as voulu ainsi, dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.

Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier, Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez, car je vous le déclare, Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu. Jésus, l’arête et l’esquivion, dormi et m’arrête dans un hôtel mystérieux dans l’air nuant. Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez, car je vous le déclare, Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu.

Acclamons la parole de Dieu Je compte à toi, Seigneur Jésus Bien chers sœurs de Bretagne et de la France, Je salue avec respect les autorités civiles ici présentes. A l’occasion du quatrième anniversaire des apparitions de Sainte-Anne en ces lieux, le pape Léon XIV m’a délégué auprès de vous pour être son envoyé extraordinaire en ces sanctuaires de Sainte-Anne dorée. Le Saint-Père veut par ses gestes souligner l’importance qu’il accorde à votre pèlerinage.

Je vous accorde donc à vous tous, pèlerins de Sainte-Anne, les salutations et la bénédiction de la France à vous en ce jour. Par son envoyé, il vous témoigne de son affection paternelle. En son nom, je salue très amicalement Mgr Raymond Santel, évêque de Vannes, qui aime tant Sainte-Anne.

Je salue les autres évêques, les prêtres abbés et supérieurs des communautés ici présentes, les prêtres venus de Bretagne et d’ailleurs, et vous, chers pèlerins de Sainte-Anne, qui êtes venus en ces sanctuaires pour répondre à l’appel de Sainte-Anne et surtout pour adorer Dieu. En ces lieux, il y a 400 ans, Sainte-Anne apparaissait à Yvon Nicolasique pour lui dire Yvon Nicolasique, mesdames et messieurs, mesdames et messieurs, Yvon Nicolasique, mesdames et messieurs, Yvon Nicolasique, mesdames et messieurs, S’il vous plaît, n’applaudissez plus. Yvon, ne crains rien.

J’y suis, Anne, mère de Marie. Dites à votre recteur, à votre prêtre, que sur la terre appelée de Osénaux, c’est-à-dire ce lieu où nous nous trouvons actuellement, on a construit autrefois, avant même qu’il n’y ait un visage, une chapelle dédiée à mon nom. C’était la première de tous les pays.

Il y a 924 ans et 6 mois qu’elle est ruinée. Je désire qu’il soit rebâti au plus tôt et que vous en preniez soin, parce que Dieu veut que j’y sois honoré. Dieu veut que vous y veniez en procession, chers frères et chères bretons.

Sainte Anne a dit à Yvon Nicolasi, Dieu veut ce lieu. Dieu a choisi cette terre pour en faire un lieu sain. Dieu a voulu qu’une parcelle de votre terre, une parcelle de votre pays, la France, soit un lieu sacré, un lieu réservé.

Dieu a voulu que vos ancêtres ne cultivent pas ce lieu, ne l’exploitent pas par l’élevage ou l’agriculture. Il a choisi ce lieu pour y être honoré. Il y a là un grand mystère qu’il faut méditer.

Il y avait bien d’autres églises disponibles. Il y avait bien d’autres lieux possibles. Mais il a choisi celui-là.

Pourquoi ? D’abord pour dire que Dieu est premier, que la gloire de Dieu nous précède et ne nous appartient pas. Dieu nous a créés par un acte d’amour gratuit. Toute la création est l’œuvre de ses mains, le cadeau gratuit de son amour, qui nous sert parmi tous les êtres du job.

Que l’âme de Dieu a tout fait, toutes ces choses, et qu’il tient entre ses mains l’âme des tous vivants et les sources de toutes créatures humaines. Il nous a sauvés du péché par la croix, qui est encore un acte d’amour gratuit plus grand encore que la création. Nous n’avons pas mérité son amour.

Il nous a aimés les premiers. Nous avons tout, car c’est en lui que nous avons la vie. Le mouvement est l’être.

Pour nous qui sommes ses créatures et ses enfants, honorer Dieu, lui rendre gloire, c’est donc faire œuvre de justice. Rendre gloire à Dieu n’est pas un choix optionnel, c’est un devoir, c’est une nécessité. Il est très important d’en reprendre conscience, surtout dans vos sociétés, qui ont tendance à considérer Dieu comme mort, inutile, sans intérêt.

Trop souvent, en Occident, on présente la religion comme une activité au service du bien-être de l’homme. La religion est assimilée à des actions humanitaires, à des actes de bienfaisance, d’accueil de migrants et de sans-abri, à la promotion de la fraternité universelle et à la paix dans le monde. La spiritualité serait une forme de développement personnel.

Elle serait là pour apporter un peu de soulagement à l’homme moderne, tendu vers ses activités politiques et économiques habituelles. Même si ces questions sont importantes, cette vision de la religion est fausse. La religion n’est pas une question de nourriture ou d’action humanitaire.

Dans le désert, c’est la première tentation que Jésus a rejetée. Pour racheter l’humanité, il faut vaincre la misère de la faim et toute la misère de la pauvreté. C’est ce que le diable propose au Seigneur.

Mais Jésus répond. Ce n’est pas la voie de la rédemption. Il nous faut comprendre que même si tous les hommes avaient du quoi manger à leur faim et si la prospérité s’étendait à tous, l’humanité ne serait pas rachetée.

En effet, nous voyons comment, précisément dans les pays de l’aisance, de la richesse, de l’abondance, l’homme s’est détruit, s’auto-détruit, parce qu’il oublie Dieu et ne pense pas, et ne pense qu’à sa richesse et à son bien-être terrestre. Ce qui sauve le monde, c’est le pain de Dieu. Il faut nourrir l’homme du pain de Dieu.

Et le pain de Dieu, c’est le Christ lui-même. Ce qui sauvera le monde, c’est l’homme qui se tient à genoux devant Dieu pour l’adorer et le servir. Dieu n’est pas à notre service.

C’est nous qui sommes à son service. Nous avons été créés pour louer et adorer Dieu. C’est dans l’adoration de Dieu que nous découvrons notre véritable dignité, la raison ultime de notre existence.

C’est à genoux devant Dieu pour l’adorer que l’homme découvre sa véritable grandeur et sa noblesse. Et si nous n’adorons pas Dieu, nous finirons par nous adorer nous-mêmes. Dieu a choisi ce lieu pour être adoré.

Dieu a choisi la France pour qu’il soit comme une terre sainte, une terre réservée à Dieu. Ne profanez pas la France avec vos lois barbares et inhumaines qui prônent la mort alors que Dieu veut la vie. Amen ! Ne profanez pas la France car c’est une terre sainte, une terre réservée à Dieu.

Il nous a dit que ce lieu ne soit réservé, qu’il soit mis à part. Pour adorer Dieu, il faut se mettre à part. La Bretagne est une terre sacrée et doit demeurer une terre sacrée, une terre réservée à Dieu.

Dieu doit y avoir la première place et notre première activité est d’adorer, de glorifier Dieu. Adorer, glorifier, c’est l’expression la plus haute de notre gratitude envers Dieu. Adorer est la réponse la plus belle de notre vie à l’amour exceptionnel qu’il nous porte.

Pour adorer Dieu, il faut se mettre à part, dans le silence. N’ayez pas ces lieux de bruit, mais venez ici, dans le silence du cœur, pour écouter Dieu. C’est ce qu’on appelle entrer dans une attitude sacrée.

Il y a des lieux sacrés, des lieux réservés à Dieu, choisis par Dieu. Ces lieux ne peuvent être profanés par d’autres activités que la prière, le silence et la liturgie. Nos églises ne sont pas des salles de spectacle, nos églises ne sont pas des salles de concert ou pour des activités culturelles ou de divertissement.

L’église, c’est la maison de Dieu. Elle lui est exclusivement réservée. Nous y entrons avec respect et vénération, correctement habillés, parce que nous tremblons devant la grandeur de Dieu.

Nous ne tremblons pas de peur, mais de respect, de stupeur et d’admiration. Je veux dire merci aux Bretons et aux Bretonnes qui savent porter les plus beaux vêtements traditionnels pour rendre gloire à la majesté divine. Il ne s’agit pas ici de folklore.

L’effort extérieur que vous faites pour vous habiller n’est que le signe de l’effort intérieur que vous faites pour vous présenter à Dieu avec une âme pure, lavée par le sacrement de la confession, ornée par la prière et l’esprit d’adoration. Les lieux sacrés ne nous appartiennent pas. Ils sont à Dieu, pas plus que les champs sacrés où toute liturgie sacrée nous appartient.

La liturgie a pour objectif la gloire du Dieu et la sanctification des fidèles. Et la musique sacrée est un moyen privilégié pour faciliter une participation active et pleinement consciente des fidèles à la célébration sacrée des mystères chrétiens. Nous venons ici entrer dans une liturgie qui nous précède et qui nous guide jusqu’à l’adoration.

Nous ne venons pas pour trouver un moment de folklore ou de distraction ou pour exhiber nos valeurs culturelles. Nous sommes ici pour la gloire du Dieu. La liturgie ce n’est pas un spectacle humain.

Elle est notre timide réponse à la gloire du Dieu qui nous précède. C’est pourquoi elle est empreinte de beauté, de noblesse, de sacradité de part en part. Dans l’Apparition, sainte Anne dit à Ivo Nikolazik que Dieu veut que l’ancienne église qui était en ruines soit rebâtie et qu’on en prenne soin.

C’est difficile, c’est coûteux, c’est exigeant de rebâtir l’église de Dieu. Et pourtant, c’est l’image de ce que Dieu veut aujourd’hui. Dieu veut encore aujourd’hui que nous rebâtissions sa maison.

Dieu vient nous dire aujourd’hui à chacun d’entre nous j’ai choisi ton âme, j’ai choisi ton cœur comme une terre sacrée pour y être adoré. Ton âme débaptisée est un lieu sacré. Ne le profane pas en le livrant aux passions désordonnées et à l’esprit du monde.

Ne le profane pas en volant à Dieu la première place. Ton âme est comme une église parce que j’y habite moi ton Dieu. J’y suis vivant par la grâce du baptême mais cette église peut être ruinée.

Et si l’église de ton âme est ruinée alors entend l’appel de Dieu. Il est temps de la rebâtir et de la rebâtir sur le roc. Le roc, la fondation solide sur laquelle nous devons bâtir notre vie et notre espérance d’une vie éternelle c’est le Christ Jésus lui-même.

Oui, il est temps de rebâtir l’église de notre âme. Il est temps de te confesser. Confesse les péchés que tu as commis en parole et en action la nuit ou le jour.

Confesse-toi en cet infavorable et au jour du salut reçois le trésor céleste surtout veille sur ton âme nous dit Saint Cyril de Jérusalem. Il est temps d’en prendre soin en gardant chaque jour un vrai temps de prières intenses et silencieuses. Il est temps d’expulser les idoles de l’argent, des écrans, de la séduction facile et vulgaire.

Dieu veut ton cœur. Dieu veut ton âme comme il a voulu cette terre de Bretagne. Ton âme est un lieu sacré.

Prends en soin. C’est là seulement en ce sanctuaire sacré de ton âme que Dieu pourra te parler, te consoler et te faire revenir à lui par une conversion radicale de la vie. C’est seulement en ce sanctuaire intérieur que tu pourras entendre son appel à être saint, à être un adorateur.

Soyez saint, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. C’est en ce lieu intérieur et sacré que toi, jeune homme, tu pourras entendre son appel à être prêtre ou religieux. Que toi, jeune fille, tu pourras entendre son appel à te livrer à lui dans la vie religieuse en lui consacrant ton corps, ton cœur et toutes tes capacités d’aimer.

Si tu profanes ce lieu intérieur de ton âme par une vie dominée par le péché et le divertissement du monde, tu risques de passer à côté de ta vie. Tu risques de ne jamais être vraiment toi-même, mes frères et sœurs bien-aimés. Ne voulons pas à Dieu le sanctuaire sacré de notre âme.

Dieu l’a créé, Dieu l’a acheté. Ne profanons pas notre corps. Notre corps est le temple de Dieu et l’esprit de Dieu habite en nous.

Ne détruisons pas ce temple car le temple de Dieu est sacré et ce temple, c’est nous. Dieu nous l’a confié pour que nous en prenions soin et que nous puissions y adorer dans le silence. Dieu le veut.

Dieu te veut, chers frères et sœurs. Dieu a choisi ce morceau de terre de Bretagne avec une intention toute spéciale. Il a voulu y être honoré à travers le culte rendu à Sainte-Anne.

Il n’y a aucun autre lieu au monde où Sainte-Anne soit apparue. Quel privilège, quelle grâce, quel mystère Sainte-Anne porte en ses yeux un message particulier. Elle qui, avec joie saine, n’avait pas d’enfant à cause de son âge avancé a dû souffrir de cette situation.

Son cœur devait être plein de peine et d’inquiétude. Quelle souffrance pour le cœur d’une femme qui aspire à devenir mère et qui voit son attente se prolonger. Combien Sainte-Anne a dû s’interroger.

Est-ce de ma faute ? Pourquoi une telle épreuve ? Certainement parmi vous il y a des hommes et des femmes qui souffrent de ne pas avoir d’enfant. Certainement parmi vous il y a des parents dont le cœur comme celui de Sainte-Anne est envahi par la souffrance, l’angoisse et l’inquiétude pour des enfants malades, pour des enfants qui ont abandonné la foi et qui semblent s’éloigner de Dieu, pour leur famille ou leur patrie qui semblent en danger. Nos épreuves et nos souffrances nous mettent parfois dans un état de profonde incompréhension.

Pourquoi ? Pourquoi la mort d’un enfant ? Pourquoi la souffrance des innocents ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la trahison ?

Ce fichier dure plus de 30 minutes.

Passez à Illimité sur TurboScribe.ai